Clermont a remporté son premier match à l’extérieur de la saison, samedi sur la pelouse du LOU Rugby.
Interrogé via France 3, le manager de l’ASM, Christophe Urios avoue être soulagé de cette première victoire à l’extérieur de la saison.
Il s’est confié. Extrait:
“Effectivement, on sentait que plus les journées passaient, plus on échouait, plus c’était difficile pour nous. Au-delà de perdre les matchs, c’est surtout la façon dont on les perdait, les scores. On n’était jamais en mesure de ramener des points. C’est ça qui fait mal.
Même sur ce match, alors qu’on était encore une fois bien préparés, on savait ce qu’on devait faire, on a senti pendant le match et dès l’échauffement qu’il y avait une espèce de précipitation, une envie de gagner le match avant de l’avoir commencé. Heureusement, on a réussi à gagner ce match, ce qui va nous permettre de prendre confiance en nous et de continuer à avancer.”
Il refuse de parler de match référence. Extrait:
“Mon rôle c’est d’aider les joueurs, de faire en sorte d’en tirer le maximum. Ce n’est pas un match de référence, c’est sûr, notamment sur la façon de jouer le rugby. Mais c’est un match référent sur la façon dont on l’a préparé. On a joué le match qu’on avait préparé. Un peu à l’image de Toulon, on avait fait des matchs qui n’étaient pas faciles, qui sont parfois mal embarqués mais, par notre résilience ou notre façon de jouer, finalement, on a réussi à le gagner.
C’est le match qu’on voulait faire. C’est le match des combattants. On avait intitulé la semaine comme ça et je trouve que, de la première à la 80e minute, on a combattu. Parfois avec beaucoup de qualité, de précision, parfois un peu moins. Notre jeu, on n’a pas toujours su le mettre en place mais l’essentiel c’est de gagner le match.”
Il explique à quel point la communion des joueurs avec les supporters présents sur place a été importante. Extrait:
“Ce sont des choses sur lesquelles on joue beaucoup, notre territoire, notre public, la Yellow Army. On fait beaucoup de choses pour eux et comme je m’amuse à le dire assez souvent, nous, on n’est pas toujours exemplaires et irréprochables sur les matchs, notamment à l’extérieur pour cette saison ; eux, par contre, ils sont toujours là, ils sont toujours notre soutien. Il y a beaucoup de bienveillance, même quand ça ne marche pas bien. L’idée des joueurs de se mettre en communion, extrêmement proches, était une bonne idée. C’était un soulagement effectivement, une communion sûrement. Mais plus que ça, c’était pour leur dire merci.”
Dans la foulée, il rappelle que le club de Clermont n’est pas un club qui lui ressemble. Extrait:
“Ce n’est pas le club qui me ressemble, c’est moi qui fait en sorte de m’intégrer dans le club, ce n’est pas pareil. Mais effectivement, j’ai besoin, pour être bon et pour être bien, d’avoir un effectif qui me ressemble. J’ai besoin d’avoir une relation proche avec mes joueurs. On se dit les choses, on avance ensemble. De plus en plus, je suis à l’aise avec le club, je suis à l’aise avec le staff et aussi à l’aise avec mes joueurs, notamment mes leaders. Je perçois des bonnes choses.”
Pour conclure, il évoque la Champions Cup qui va prochainement débuter. Extrait:
“Quand je suis arrivé, j’ai bien senti que la Coupe Europe faisait partie des rêves, puisqu’ils ne l’ont jamais gagnée. Moi non plus, donc c’est une ambition forte. Mais avant de parler de la Coupe d’Europe, il y a Castres qui arrive, avec tous ses arguments que l’on connaît, à savoir ne jamais rien lâcher.”