Nous ne sommes pas encore à la mi-saison que les rumeurs et officialisations de transferts pleuvent.
Dans ses colonnes, Midi Olympique fait un bilan des transferts et analyse pourquoi le marché des “non-JIFF” est en plein ébullition.
Si des grands noms du rugby international joueront en Top 14 l’année prochaine, par exemple Ali Price (MHR), Herschel Jantjies (Bayonne), Harry Plummer (Clermont), et peut être Zach Mercer à Toulon, ce phénomène suscite des réactions contrastées parmi le public, surpris de cet afflux important de non-JIFF malgré la réglementation visant à promouvoir la formation nationale.
Selon le bi-hebdomadaire, le marché des JIFF, déjà tendu, voit peu de joueurs de haut niveau disponibles d’une part.
Des talents comme Matthieu Jalibert, Léo Barré, et Nolann Le Garrec ont été sur le marché, mais la majorité des joueurs clés ont déjà été prolongés par leurs clubs respectifs, comme l’UBB, Toulouse, et La Rochelle.
La rareté et le coût élevé des JIFF de haut niveau poussent les clubs à explorer le marché international.
De l’autre, Midi Olympique estime que la supériorité économique du Top 14 attire de plus en plus de joueurs étrangers.
Comparé à la Premiership anglaise, où le salaire moyen est d’environ 15 500 € par mois, les clubs français offrent en moyenne 19 300 € bruts mensuels et permet donc d’avoir un joueur de haut niveau moins cher qu’un JIFF.
Faut-il limiter davantage le nombre de non-JIFF pour privilégier la formation nationale, ou est-il nécessaire de maintenir cet équilibre pour assurer la compétitivité des clubs français sur la scène internationale ?
La question est posée.