L’ancien manager du Stade-Toulousain, Guy Novès ne s’est toujours pas remis de son licenciement par la Fédération Française de Rugby, lui qui était sélectionneur du XV de France.
Dans le monde du sport, les licenciements de techniciens sont monnaie courante.
Et pour cause, dès qu’une équipe sombre sportivement, c’est l’entraineur qui se retrouve sur la sellette et qui sert d’électrochoc.
Les Patrice Collazo et autres Xavier Garbajosa le savent d’ailleurs très bien.
Guy Novès, de son côté, pensait avoir le totem d’immunité.
Après une série inquiétante de défaites des Bleus, Guy Novès était licencié par la Fédération en décembre 2017.
7 ans après son licenciement, l’ancien entraineur du Stade-Toulousain n’a toujours pas digéré son licenciement.
Il s’est confié via Le Parisien. Extrait:
“Vous savez, j’ai eu une vie de rugby de 40 ans. Et la fin de cette vie a été compliquée. Ma fille qui est avocate m’a dit : papa, arrête. Ils veulent te tuer. Cette violence était réelle. Franchement, même si j’ai gagné mon procès après mon éviction, j’avoue que cela a laissé des traces profondes.
Il y a eu des moments compliqués. Le film de ma vie de rugby, il était beau. Mais les dernières images, c’était moche. Cette boue dans laquelle on m’a plongé, elle m’a fait du mal.”
Dans la foulée, il estime ne pas avoir bénéficié des mêmes moyens mis actuellement à la disposition de Fabien Galthié. Extrait:
“Déjà, il y a un vivier de jeunes désormais exceptionnels. Cet effectif, j’aurais aimé l’avoir. Moi, je voulais du temps pour bâtir. Je me souviens par exemple que j’avais fait venir un jeune joueur de Castres qui s’appelait Antoine Dupont. Mais ce temps, je ne l’ai pas eu.”