Après sa médaille d’or acquise aux Jeux olympiques de Paris, l’équipe de France masculine de rugby à VII repart sur un nouveau cycle avec un premier tournoi dès ce week-end à Dubaï. Sans Dupont, Grandidier ou encore Joseph, les Bleus doivent désormais “assumer ce nouveau rôle.”
Auréolée d’un titre olympique cet été à Paris avec le renfort d’Antoine Dupont, l’équipe de France masculine de rugby à VII démarre un nouveau cycle ces samedi et dimanche à Dubaï pour la première étape du circuit mondial. Antoine Dupont, superstar du rugby français qui avait mis entre parenthèse sa saison à XV pour venir prêter main forte aux Bleus dans leur quête olympique, est reparti avec le XV de France, avec lequel il a remporté ses trois tests d’automne (Japon, Nouvelle-Zélande, Argentine).
Sacré meilleur joueur de l’année en rugby à VII ce dimanche à Monaco, le Toulousain ne participera pas cette année au circuit mondial. “Il y a beaucoup de joueurs qui sont retournés à quinze, on ne pense pas forcément à Antoine“, relativise Varian Pasquet, un des olympiens qui poursuit, lui, l’aventure.
Pour leurs retrouvailles avec le circuit mondial, les Bleus affichent en effet un groupe rajeuni, sans certains joueurs qui évoluent en Top 14 comme Aaron Grandidier Nkanang (Pau) ou Jefferson-Lee Joseph (Perpignan), mais où quelques champions olympiques sont toujours là comme Antoine Zeghdar, Paulin Riva, Stéphane Parez…
“Assumer ce rôle” de champion olympique
Autre changement majeur pour les Bleus: leur coach Jérôme Daret, sacré meilleur entraîneur de l’année, a pris du recul, remplacé par Benoit Baby, venu du XV. “Je repars sur un projet à long terme“, explique l’ancien entraîneur des U20. “Pour le moment, je me focalise sur le terrain. Jérôme prend encore le rôle de sélectionneur et de manager.”
L’enjeu est cette fois différent. Il faudra “assumer ce rôle” de champion olympique, ajoute Zeghdar. À Dubaï, les Bleus se retrouvent dans une poule homogène, mais abordable, avec l’Afrique du Sud, l’Australie et le Kenya, de retour dans l’élite mondiale après une période difficile.
Pour l’équipe féminine, Dubaï doit servir de rebond après la déception des JO, où les Bleues ont été éliminées en quart de finale, alors qu’elles avaient ramené l’argent de Tokyo. Les coéquipières de la capitaine Carla Neisen, troisièmes à Dubaï l’an passé, sont dans la poule de la Grande-Bretagne, l’Espagne et les États-Unis, en bronze aux Jeux de Paris.