Jean-Baptiste Dubié a fait son retour en France après avoir passé une année en Australie.
Ce-dernier a réintégré l’Union Bordeaux-Bègles, non pas en tant que joueur mais en tant que technicien de la cellule recrutement des catégories jeunes.
Interrogé via Sud-Ouest, il a expliqué en quoi consistait ses nouvelles fonctions. Extrait:
La cellule de recrutement est composée des entraîneurs en chef de chaque catégorie, des espoirs aux minimes. Moi, je suis toutes les catégories, sur ce qu’on appelle le plan de succession. Maintenant, on peut avoir des vidéos de Crabos, de cadets, on peut voir beaucoup de matchs.
Ça implique du visionnage mais aussi d’aller au bord des terrains. Quand ça joue à domicile, je vais voir les jeunes, avant d’aller voir les pros. Ce qui est intéressant, au-delà du recrutement sur les postes que l’on a ciblés, c’est de voir comment les joueurs de chez nous évoluent et comment on peut les mettre dans de bonnes conditions pour pouvoir percer au niveau pro. Ce n’est pas facile mais ça existe.
Les joueurs de notre bassin doivent venir jouer chez nous et s’épanouir ici. On a la chance d’avoir de nombreux clubs formateurs autour de nous. Quand tu rejoins le CABBG, tu joues dans les meilleurs championnats des catégories jeunes.
Il n’avait jamais pensé à une telle reconversion avant que l’UBB ne lui propose ce poste. Extrait:
Je n’avais pas du tout imaginé avoir cette reconversion à l’UBB. Sur ma fin de carrière, j’ai passé un diplôme de prépa physique, j’ai suivi une formation sur la prépa mentale. Je me cherchais un peu.
Quand on a parlé de ma reconversion avec Laurent Marti (le président), j’étais encore sous contrat à l’UBB et je n’avais même pas signé mon contrat de joker « Coupe du monde », donc ça remonte à un an et demi. Je ne m’étais pas projeté de rester dans le rugby à court terme. Mais le recrutement me plaisait. C’est venu naturellement. Et l’opportunité s’est présentée comme ça, le poste a été créé. Ça a été une chance énorme.
Pour conclure, il revient sur son année passée en Australie. Extrait:
J’ai vécu cette période de transition de la meilleure des façons. Elle n’est jamais simple à vivre pour personne, quoi qu’il se passe. Du jour au lendemain, tu arrêtes le rugby, dans un championnat qui est très réputé au niveau mondial, et tu débarques dans un milieu où personne ne te connaît. Tu n’as plus tous les avantages que tu avais, tu te retrouves assez seul.
Mais j’ai été tout le temps stimulé. Mon dernier contrat de joueur a pris fin de 30 octobre et j’ai commencé à bosser en Australie le 7 novembre (pour une marque de maillots de bain). Ça a été une très belle expérience, hyper enrichissante. Là-bas, je me suis isolé du rugby, même si je jouais pour le plaisir et que je suivais les résultats de l’UBB, mais je n’ai regardé aucun autre match. J’avais besoin de couper avant de revenir.