Ce dimanche, Toulouse défiera l’Ulster à domicile dans le cadre de la première journée de la Champions Cup.
Interrogé via Midi Olympique, le demi-de-mêlée Toulousain Antoine Dupont s’est confié sur ce match à venir.
Il a évoqué le rythme intense de cette Champions Cup. Extrait:
Toutes les équipes de Top 14 ne cherchent pas à mettre beaucoup de rythme en effet. Pas beaucoup d’ailleurs, je pense. Au niveau européen il est vrai que c’est plus le cas. C’est le rugby qui nous va bien, dans lequel on se retrouve plutôt bien, donc tant mieux pour nous.
Selon lui, l’arbitrage ne changera pas vraiment. Extrait:
Pas tant que cela car cela se rapproche beaucoup du niveau international. Ce sont les mêmes directives que lors des tests de novembre. Pour la plupart de l’équipe, on a déjà côtoyé ce type d’arbitrage. Il n’y a pas une grande différence avec le championnat, si ce n’est que les arbitres veulent du rythme de jeu, que ça joue vite. Et nous, c’est ce qui nous va aussi. Les arbitres sont plus pointilleux, ils sont meilleurs. Tout monte d’un cran dans cette compétition. C’est à nous de montrer notre niveau de jeu aussi pour être à la hauteur.
Il exprime la particularité de la Champions Cup, à Toulouse. Extrait:
Dès que l’on arrive ici, on sent vite que la dynamique est différente quand on aborde les semaines de Coupe d’Europe. Le club a une histoire forte avec cette compétition, on le sait. J’ai pu le ressentir dès que je suis arrivé ici. Il y a toujours une tension et une attention particulière les semaines de Coupe d’Europe. Que ce soit dans l’équipe, le staff, l’entourage, c’est une compétition qui compte beaucoup pour le club. On sait aussi que c’est un sprint. Il faut gagner tous les matchs, donc on n’a pas le temps d’avoir un rodage. C’est pour ça qu’on est obligés de mettre l’accent tout de suite.
On rappelle que le règlement est différent. Il faut avoir un maximum de points. On sait que le goal-average est hyper important, puisqu’il y a un classement général. Il permet d’avoir des phases finales à domicile. Tous les points comptent. Déjà penser à la victoire, mais c’est le scénario qu’on évoque chaque fois.
Om explique pourquoi Toulouse est encore déterminé à remporter cette compétition. Extrait:
Même si on a la chance de l’avoir déjà gagnée, on a eu aussi le sentiment de voir une autre équipe soulever le trophée à notre place. Je pense que personne n’a envie de revivre ces moments-là. On sait les ingrédients qu’il faut mettre, la difficulté que c’est de gagner cette compétition. Encore plus de conserver son titre. À nous d’être à la hauteur pour pouvoir prétendre à gagner cette compétition une fois de plus. Mais la route est encore longue.
Toulouse devra défier les Sharks en Afrique du Sud. Antoine Dupont réagit. Extrait:
Comment on l’anticipe ? On en reparlera à la conférence de presse de Leicester. Honnêtement, je ne sais pas du tout quel impact ça aura sur notre organisme, sur notre jeu. C’est la première fois qu’on le fera. Donc on va l’expérimenter. On va essayer de faire les choses au mieux. Mais on reste dans l’inconnu pour le moment.
Il explique qu’à Toulouse, tout le monde pousse l’équipe vers le haut. Extrait:
Je pense que la dynamique est complètement différente. On n’était pas du tout dans le même contexte après le doublé de 2021. On avait eu quelques départs marquants. On avait eu moins de recrutements aussi. On avait un effectif qui était moins fourni que ce qu’on a aujourd’hui. Et je pense que cette émulation, plus tous les jeunes qui montent, amène vraiment l’équipe à rester à son maximum. Parce qu’on sait qu’il n’y a aucune place attribuée.
Derrière, ça pousse et cela tire tout le monde vers le haut. Cette dynamique-là, on ne la ressentait pas en 2022. Et là, sur le début de saison, on a vraiment senti que malgré le doublé, on avait tous encore soif de victoire. On était encore tous motivés à gagner. Cela s’est vu sur les résultats en Top 14. Maintenant, il faut que ça se voie aussi sur la Coupe d’Europe.
Pour conclure, il se confie sur l’équipe Irlandaise de l’Ulster. Extrait:
Comme ils aiment le dire, leur championnat, sur le temps de jeu, il y a plus de rythme que chez nous. Donc, ils jouent beaucoup sur la vitesse, beaucoup sur leur animation offensive à l’anglo-saxonne qui est très cadrée, où les joueurs respectent tous leurs rôles et ils jouent très bien là-dedans. Et après, sur les phases de combat, ils sont aussi pénibles.
Ils arrivent à ralentir les ballons. Ils ont des joueurs costauds qui plaquent haut et qui ralentissent les sorties de balles. Donc, si on n’arrive pas à mettre de vitesse dans notre jeu, on sait que ça sera compliqué à nous de gagner nos contacts, d’avoir de l’avancée, d’avoir des libérations rapides pour qu’on puisse mettre notre jeu en place. Sinon, ça sera compliqué.