La présence d’équipes Sud-Africaines dans la Champions Cup fait forcément débat.
Les Sud-Africains ne sont en aucun cas Européens et les voyages des équipes Françaises pour défier des équipes Sud-Africain est toujours un moment très délicat à appréhender.
Interrogé via L’équipe, le président de l’EPCR, Dominic McKay, lui, préfère retenir les côtés positifs. Extrait:
« Il fallait voir la tête d’Eben Etzebeth quand il a soulevé la coupe. Il a décrit ce moment comme sa meilleure expérience en club. »
Le demi de mêlée de Durban et des Springboks Jaden Hendrikse confirme. Extrait :
« C’était le premier trophée international pour les Sharks. Ça comptait beaucoup pour les joueurs et pour le staff. »
Le président de la Fédération Sud-Africaine, Mark Alexander enchaine. Extrait:
« La victoire des Sharks est le témoignage clair de la compétitivité et de la qualité de notre rugby. »
Du côté des Stormers, on évoque le côté âpre du rugby Français. Extrait:
« Le rugby français est âpre. Le pack travaille dur. S’il ne le fait pas, l’équipe est coincée. En Afrique du Sud, on s’appuie aussi sur nos avants. On aime cette dimension physique. C’est un rugby qui a rendu les Springboks plus forts. »
L’entraineur des Stormers, Jon Dobson comprend cependant que la présence de Sud-Africains dans cette compétition fasse polémique. Extrait:
« On a le niveau pour jouer en Europe. Mais les puristes veulent une compétition plus lisible. Ce serait peut-être mieux si on n’était pas là. Ça me rappelle ce qui est arrivé au Super Rugby, qui était suivi par tout le monde en Afrique du Sud. Et puis, on a vu arriver les Sunwolves de Tokyo, les Jaguares argentins, etc. Les gens n’ont plus compris la compétition et ça a marqué la mort du Super Rugby. »