Midi Olympique revient ce mercredi sur certaines drôles de clauses retrouvées dans certains contrats de joueurs.
L’une des clauses qui a fait le plus parler ces dernières années : celle accordée à Sonny Bill Williams.
Le centre Néo-Zélandais avait signé une clause en 2017 stipulant qu’il pouvait cacher, sur son maillot, le logo de la Banque de Nouvelle-Zélande, partenaire majeur des All-Blacks.
Converti à l’Islam, Sonny Bill Williams expliquait que sa nouvelle religion lui interdisait de porter sur son maillot des entreprises financières, des banques, des entreprises vendant de l’alcool, du tabac et des entreprises de jeu.
En revanche, Sonny Bill Williams était un très bon dans la négociation de son salaire.
Le premier ministre Néo-Zélandais, Bill English avait d’ailleurs taclé le All-Black. Extrait:
“Il est difficile de comprendre comment un type peut être traité différemment du reste de l’équipe.”
Autre clause : celle accordée à RG Snyman avec le Leinster.
Dans cette clause, il était stipulé que le Sud-Africain ne pourrait jouer qu’un nombre limité de matches avec sa nouvelle équipe afin de permettre aux jeunes Irlandais de continuer leur progression et de ne pas être barré par une “star étrangère”.
En 2019, le Néo-Zélandais Jordie Barrett prolongeait son contrat avec la Fédération Néo-Zélandaise de Rugby pour trois saisons. Une clause lui permettrait néanmoins de choisir la nouvelle franchise avec laquelle il souhaitait s’engager.
Le pilier Rabah Slimani a bénéficié d’une clause très spéciale lors de son départ de Paris vers Clermont.
Toujours scolarisés à Paris, ses enfants devaient effectuer l’aller – retour Clermont – Paris le week-end.
Dans son contrat était stipulé que ces aller – retour en taxi étaient pris en charge par l’ASM.
Les internationaux ont également des clauses dans leur contrat. Ces clauses concernant la durée de leur absence en raison des sélections nationales. Ainsi, des joueurs absents de longues périodes voient régulièrement leur rémunération diminuer.
Enfin, certains joueurs bénéficient de primes en fonction de leurs performances sur le terrain.
Une des clauses les plus notables en la matière porte sur le nombre d’essais : plusieurs ailiers de Top 14, comme ça avait été le cas pour le Fidjien Aminiasi Tuimaba du temps de ses années paloises, peuvent ainsi augmenter le niveau de rémunérations en étant offensivement prolifiques.