Rian Oberholzer, directeur général de SA Rugby, exhorte les équipes sud-africaines engagées en Europe à cesser leurs critiques concernant le calendrier.
Après la défaite sévère des Sharks (56-17) face à Leicester en Champions Cup, leur entraîneur John Plumtree a dénoncé un calendrier trop exigeant, limitant la sélection des meilleurs joueurs avant un choc en URC contre les Bulls.
John Dobson, entraîneur des Stormers, partage ce sentiment, ayant dû se passer de Manie Libbok, Damian Willemse et Frans Malherbe, risquant de manquer de respect à l’équipe adverse.
Rian Oberholzer, dans le journal Rapport, a rappelé aux clubs que leur participation aux compétitions européennes est une opportunité précieuse. Extrait :
Les clubs sud-africains doivent accepter de jouer dans deux compétitions simultanément. Critiquer constamment ne nous aide pas, surtout que certains clubs européens ne veulent pas de nous. Ces compétitions sont essentielles après notre exclusion du Super Rugby. Sans elles, il ne nous resterait que la Currie Cup.
John Dobson a également souligné l’importance de ces compétitions pour le rugby sud-africain. Extrait :
Elles nous ont aidés en Coupe du Monde. Chaque ruck, mêlée, touche ou maul est une compétition. Cela a donné un élan considérable au rugby sud-africain.
Avec les diffuseurs et sponsors sud-africains représentant plus de la moitié des revenus de l’URC, Rian Oberholzer a conclu :
L’URC fonctionne pour nous. Pas question de la quitter. Mais il faut jouer le jeu.
Toutefois, le franc-parler de Rian Oberholzer pourrait ne pas plaire, surtout alors qu’il est fragilisé au sein du rugby sud-africain suite au refus de la SARU de valider son projet de partenariat commercial de 75 millions de dollars avec un fonds d’investissement américain.