Le directeur sportif de Montpellier, Bernard Laporte, a soutenu Mohamed Haouas dans un entretien de mi-saison accordé à Midi-Libre. Le pilier de Montpellier enchaine les ennuis judiciaires.
Mohamed Haouas s’est trouvé un sauveur. Le pilier du Montpellier Hérault Rugby, récemment arrêté pour conduite en état d’ivresse, a été défendu par le directeur sportif du club du MHR Bernard Laporte lundi dans un entretien accordé à Midi-Libre. “Tout le monde pense que c’est un tocard, mais ce n’est pas vrai”, s’est emporté l’ancien sélectionneur du XV de France qui a apprécié l’attitude de son joueur après sa mise à pied: “Après, je suis ravi du mec. On l’a mis à pied, il a eu une sanction financière. Il ne se plaint pas, il est revenu, s’est excusé, s’entraîne…”
“Quand je vois les affaires qu’il y a dans le rugby, que certains sont en prison, et que lui fait la Une des journaux… Je me dis qu’il y a deux poids, deux mesures. Mais c’est comme ça, il faut l’accepter“, a regretté le directeur sportif montpelliérain.
Plusieurs condamnations à son actif
Mohamed Haouas, international français (16 sélections), a été condamné à plusieurs reprises dans plusieurs affaires. La dernière date du début du mois. Dans la nuit du 8 au 9 décembre, le pilier du MHR a été interpellé pour conduite en état d’ivresse. Il avait été placé en garde à vue alors que son taux d’alcoolémie frôlait les 2g par litre de sang.
A l’été 2023, Mohamed Haouas avait été condamné pour violences aggravées dans une affaire qui remontait à 2014 quelques semaines après avoir écopé de prison ferme pour violences conjugales. Cela lui avait notamment couté sa participation à la Coupe du monde 2023 de rugby en France.
Après sa garde à vue pour conduite en état d’ivresse, le MHR avait décidé de mettre à pied Mohamed Haouas tout en le prolongeant. Cette prolongation était prévue depuis longtemps et le nouvel ennui judiciaire de l’international français n’a pas refroidit les dirigeants héraultais. Il sera jugé le 4 février 2025 pour ces faits. Il s’était excusé auprès de ses coéquipiers et du staff après ce nouvel écart de conduite pour celui qui participe à plusieurs actions sociales depuis son retour à Montpellier l’été dernier.