L’ancien international Français Serge Blanco s’est longuement confié via Midi Olympique.
Ce-dernier a évoqué la vente du Biarritz Olympique qui a eu lieu l’été dernier.
Il explique s’être toujours battu contre le duo Gave – Aldigé. Extrait:
Vous me connaissez, je suis proche du Biarritz olympique. Mais s’il y a besoin de m’effacer pour le bien du club, je m’efface pour que les personnes puissent mener le club vers une bonne destinée. Je ne me bats que pour le Biarritz olympique et je ne me suis jamais battu que pour le Biarritz olympique. J’ai repris la présidence de l’association parce que je me suis battu contre les gens qui étaient avant à sa tête.
Je ne vais pas dire pourquoi, ni comment. Toujours est-il qu’aujourd’hui c’est ma motivation. Elle est même double puisqu’il faut s’entendre et avancer avec le secteur professionnel. Nous devons tous faire en sorte que notre club, un club historique et centenaire, retrouve ses lettres de noblesse. Parce qu’il y a de quoi de retrouver nos lettres de noblesse. J’y crois.
Dans la foulée, il évoque la place du Biarritz Olympique. Extrait:
La place du Biarritz olympique peut être à n’importe quel niveau. C’est comme pour toutes les aventures, il faut qu’il y ait un début… Et pour qu’il y ait un point de départ, l’argent est évidemment nécessaire. Parce que tu peux toujours évoluer en Pro D2 tel qu’aujourd’hui, mais tu peux aussi te retrouver du jour au lendemain en Top 14. La question n’est pas seulement d’avoir les moyens de monter mais, une fois que tu y parviens, il faut assumer, avoir une autre vision, penser à un tout autre développement…
Bref, tu ne peux pas te contenter de monter en Top 14, il faut avancer, construire l’avenir et, pour ce faire, partager un vrai projet avec la municipalité… C’est là notre grand drame : Biarritz a été le premier club du Pays basque, et de l’ancien comité Côte basque-Landes, mais il n’a jamais trouvé le soutien normal de sa municipalité… Nous devions faire un stade, mais il n’est jamais venu ! C’était le combat du duo Gave-Aldigé, c’est aujourd’hui celui d’Hegarty-Dubois. Mais c’est exactement le même combat.