Le trois-quarts centre international Français Jonathan Danty s’est confié via Midi Olympique.
Ce-dernier a notamment rendu un très bel hommage à sa famille, et notamment sa femme et son jeune enfant de 2 ans.
A lire ci-dessous :
C’est ma petite famille à moi. Celle qui me soutient au quotidien, quand tout va bien et que c’est facile d’être épaulé, mais aussi quand c’est dur, quand je suis rentré de la Coupe du monde… Ils m’ont permis de relativiser, de me dire que les échecs faisaient partie du sport mais qu’il y avait toujours de belles choses qui arrivaient ensuite. Au quotidien, ce sont eux qui me motivent. Ils me permettent de couper avec le rugby.
Mon fils a bientôt deux ans – il me prend de l’énergie, peut-être un peu moins quand il grandira, je ne sais pas (rires) –, mais il fait mon bonheur. À cette photo, j’ajoute aussi ma maman, ma soeur, et tout le reste de ma famille car elle est grande ! Je ne suis pas né dans un milieu qui favorise la réussite, mais j’ai fait en sorte d’aller la provoquer.
Lorsque le journaliste lui demande s’il est fier de lui, Jonathan Danty répond :
Ce n’est pas fini, j’ai encore beaucoup de choses à accomplir. Mais je suis fier parce que quand j’étais plus jeune, il y a des conneries que j’aurais pu faire et ma mère m’en a dissuadé. Quand je traînais un peu trop en bas de chez moi, on l’appelait pour lui dire que j’étais à tel endroit à tel moment et elle venait me chercher en me tirant par l’oreille.
Pour une mère seule avec deux enfants à éduquer – même si nous avions nos grands-mères et nos tantes proches –, je pense qu’elle a fait du bon boulot et qu’elle peut être fière de nous. J’espère que j’aurai la même fierté pour mon fils.