L’ailier international Français Louis Bielle-Biarrey s’est confié via Midi Olympique.
Ce-dernier a notamment évoqué son incroyable pointe de vitesse.
Il explique comment il entretient sa vitesse. Extrait:
Évidemment que je prête attention à ma vitesse. Après, c’est plus de l’entretien qu’autre chose, on va dire. On le travaille un peu à Bordeaux avec Thibault Giroud, mais on met vraiment l’accent dessus en équipe de France, parce que le niveau international nous y oblige.
Nous sommes beaucoup testés sur 5 mètres, 10 mètres avec l’équipe de France, et sur les vitesses maximales, sur les accélérations. J’entretiens ma vitesse, mais je ne fais pas non plus une fixette dessus. J’ai plein d’autres aspects de mon jeu à travailler et la vitesse ce n’est pas, dans ma semaine, l’aspect sur lequel j’accorde le plus d’importance.
Évidemment que je regarde mes datas et je sais ce que ça dit, ce qu’il faut en comprendre. Mais je ne suis pas du tout obnubilé par ça.
Questionné sur sa vitesse maximale, il réagit. Extrait:
Ça fait un petit bout de temps que je n’en ai pas fait, mais je connais mes records. À l’heure actuelle, je pense que je dois être un peu en dessous car ces tests avaient été réalisés à des moments où je suis au top de ma forme.
En vitesse maximale, je sais que mon record est de 37,8 km/h ; sur 10 mètres, c’est 1,49 seconde. Sur 5 mètres, je ne sais plus…
Il ne cache pas qu’il aimerait passer au-dessus des 38 km/h. Extrait:
Oui et non. Évidemment que si j’arrivais à 38 km/h, je serais le plus heureux. D’un autre côté, je ne me challenge pas forcément là-dessus. Le rugby, ce n’est pas que de la vitesse pure. C’est aussi une intelligence de jeu, de la technique individuelle, de la stratégie.
J’ai beaucoup à apprendre sur ces secteurs et je ne fais pas forcément une fixette sur ma vitesse, même si l’idée de franchir un jour la barre des 38 km/h me rendrait heureux.
Il explique comment il a progressé dans le secteur de la vitesse. Extrait:
Sur les courtes distances, j’ai toujours les mêmes temps depuis mes deux dernières années à Grenoble. Ce qui m’a beaucoup fait progresser sur les vitesses maximales, c’est la préparation à la Coupe du monde lors de l’été 2023.
Avant, je n’avais jamais vraiment fait de “prépa” : quand on est avec les U20, on revient plus tard et on veut faire les matchs amicaux, donc c’est compliqué d’avoir une grosse préparation. Lors de la Coupe du monde, c’est vraiment là où j’ai pu gagner en vitesse maximale, je pense. C’est à ce moment-là que j’ai connu ma première vraie préparation dans le rugby professionnel.
Pour conclure, il explique vouloir s’inspirer de Thomas Ramos. Extrait:
Quand j’étais petit, j’étais fan de Maxime Médard. Un ailier-arrière ! Mais quand j’étais petit, je jouais ouvreur, donc je ne sais pas trop pourquoi il m’inspirait autant… Désormais, si je devais choisir un joueur, je dirais Thomas Ramos. (rires) Je vais peut-être me prendre quelques “pièces” par rapport à ça, mais j’adore le fait qu’il joue 10-15 et qu’il soit performant aux deux postes.
J’aime bien son leadership et j’aime surtout le fait que dans les grands matchs, il soit plus fort. Plus le niveau monte, meilleur il est. C’est vraiment ce point qui fait que je l’adore. En plus, j’ai pu jouer avec lui, donc j’ai pu le voir. C’est vraiment ce qui fait que c’est peut-être le joueur actuel qui m’inspire le plus, même si je ne le connaissais pas du tout avant de le rencontrer en équipe de France.