A cause d’une météo capricieuse, l’ASM Clermont a vécu bien des galères jusqu’à Vannes, pour le match de dimanche: les Auvergnats ont dû se poser à Caen, à près de 300 kilomètres du stade de la Rabine, avant de faire le reste du chemin en car. Christophe Urios est revenu sur ce périple mémorable.
Le voyage retour a dû être bien plus léger pour les Clermontois que celui de l’aller, avec une victoire en plus dans la valise mais délesté de beaucoup de frayeurs. Après le succès de son équipe à Vannes (19-20), dimanche en Top 14, Christophe Urios est revenu sur les conditions particulières de l’arrivée de l’ASM pour le match.
Accompagné par des conditions météorologiques particulièrement difficiles la veille, la délégation clermontoise a connu les pires difficultés pour arriver à bon (aéro)port. “L’hôtesse de l’air me dit: ‘Est-ce qu’on va à Caen ou est-ce qu’on risque d’atterrir? Sachant qu’on ne sait pas comment on va finir…’. Je dis: ‘Allons à Caen!'”, a préféré en rire le coach au micro de Canal +.
“On n’y voyait rien”
L’équipe auvergnate a poursuivi en car son long périple, obligée de se coltiner trois heures et demi sur les routes après avoir enfin réussi à atterrir, non sans mal. “Ce qui nous a mis la puce à l’oreille c’est qu’on a rajouté du carburant, on s’est dit que ce n’était pas forcément bon signe…”, se souviendra Urios un peu plus tard en conférence de presse d’après-match.
“Quand on est arrivé ici, ça s’est dégradé, après une heure de vol. On n’y voyait rien. On a essayé de se poser deux ou trois fois, on n’a pas réussi. Les contrôleurs aériens ont fait en sorte de nous poser le plus près possible. Lorient, pas possible, Rennes pas possible, Brest pas possible et Nantes n’a pas voulu nous recevoir. On s’est donc retrouvé à Caen. C’était lunaire.”
Quatrièmes du Top 14, les Clermontois espèreront éviter le brouillard anglais, en fin de semaine lors de leur prochain déplacement. Ce sera pour le compte de la Champions Cup, face à Bath (dimanche, 18h30).
Via RMC Sport