Le deuxième ligne de Pau, Jimi Maximin effectue un très bon début de saison.
Auteur de prestations très intéressantes, le joueur verra son contrat arriver à terme au mois de juin prochain.
Va-t-il poursuivre sa carrière dans le Béarn ou bien se laisser tenter par les clubs qui le pistent, dont notamment Toulon, Clermont et Lyon ?
Pour l’heure, rien n’est réellement acté. Mais une chose est sûre : il attire la curiosité des recruteurs du Top 14.
Interrogé via Sud-Ouest, l’entraineur adjoint de Pau, Thomas Choveau a évoqué les qualités et le potentiel de son deuxième ligne. Extrait:
« Quand tu vois un profil comme ça, t’as envie qu’il dégomme tout le monde, tout de suite. Il n’a pas explosé. Il est exposé. Exploser, c’est Gailleton il y a deux ans, c’est Attissogbe l’année dernière. Quand il explosera, vous le saurez. Il exploitera alors tout son potentiel.
Il n’a pas forcément l’état d’esprit de son physique. Par moment, il a besoin d’imposer sa rudesse, ce qui n’est pas toujours inné chez lui.
Ce qui lui manque, un peu à notre image, c’est d’être plus dur, plus décisif. Il doit gagner une forme de constance, aussi. Contre Lyon, c’était à domicile, mais dès que c’est à l’extérieur, qu’est-ce qu’on fait ? À partir du moment où il fera preuve de cette constance et cette rudesse dans l’effort, cela va beaucoup nous aider. Et un palier de plus sera franchi. »
Questionné sur les rumeurs concernant un éventuel départ de Jimi Maximin en fin de saison, Thomas Choveau réagit. Extrait:
« Il faut faire attention à tout ce qui est écrit. Même si ce sont des profils très recherchés. Quand tu mets ce genre de joueur sur le terrain, ça capte très vite l’attention. C’est en grande partie lié au profil et au statut : un colosse qui est jiff, ça éveille. »
De son côté, Jimi Maximin concède s’être amélioré en ce début de saison, mais il souhaite encore en faire davantage. Extrait:
« Seb Piqueronies et les coachs ont toujours été clairs sur le travail à faire, les points à améliorer. J’avais besoin d’un déclic pour avancer, être plus méchant sur le terrain, avoir cette envie de me débattre quand je suis tenu, gratter des mètres. Je me suis amélioré au niveau du porté de balle. Mais au fil des prêts, cette transformation a plus été mentale que physique.
Ce surnom de petit Skelton me fait plutôt rire. C’est bien d’être comparé à lui, même si je préfère être le grand Maximin. »