Arrivé au Rugby Club Toulonnais l’été dernier en provenance du Munster, le trois-quarts centre Antoine Frisch connait des débuts difficiles avec le XV de la Rade.
Pour l’heure, le joueur ne s’est pas réellement imposé au sein de l’effectif Toulonnais.
Interrogé via Midi Olympique, Antoine Frisch a évoqué son début d’aventure avec Toulon.
Il explique à quel point le RCT est un club incroyable. Extrait:
C’est un club incroyable. Je m’attendais à ça… C’est incroyable franchement. Je peine à trouver des mots. C’est le plus grand club dans lequel j’ai joué. C’est un cran au-dessus du Munster. C’est différent… comme le slogan l’indique ! La passion, l’intensité des supporters… Tout le monde vit le truc à fond ! Je suis venu pour ça, pour vivre des émotions fortes.
Ici, tu as ce qu’il faut. C’est ce que je recherchais. Il y a beaucoup de choses qui changent, notamment le fait d’être reconnu dans la rue aussi souvent. Des mecs viennent toquer à ma voiture et me parlent du match (rires). Honnêtement, les gens sont heureux de notre début de saison. Pour résumer un peu tout ça : Toulon, c’est intense !
Je ressens cet engouement (rires), même si je suis quelqu’un qui est posé. C’est ma personnalité. Mais, je vous rassure… je suis à fond ! J’attends de me lâcher un peu sur le terrain pour vivre le truc encore plus à fond. Je suis passé du Munster à Toulon et ce sont deux mentalités différentes. Je pioche dans les deux pour me construire.
Dans la foulée, il explique adorer le jeu pratiqué par les équipes, en Top 14. Extrait:
Les équipes s’allument sur les ballons de récupération ! En Premiership et en URC, tout est plus prédéfini. Quand tu récupères un ballon là-bas, il n’y a pas cette volonté de mettre le feu comme ici. En Top 14, dans ce jeu français, dans cette culture un peu du french flair, tout le monde cherche l’étincelle. C’est une mentalité à part. En contre-attaque, tout le monde s’allume. Nous sommes pas mal sur ce point (sourire). Tout le monde cherche le petit flottement de l’adversaire pour prendre le dessus.
Ici, vraiment, la moindre erreur se paie cash. En Top 14, on se prépare à des matchs internationaux, même si je n’ai pas eu l’occasion d’en jouer encore énormément. C’est la grosse différence. Pour le reste, j’ai trouvé les avants globalement plus costauds. Ici, il y a un jeu frontal que je n’ai pas vu ailleurs. Chaque week-end, tu joues les meilleurs joueurs du monde. Ce n’est pas le cas dans les autres championnats. Les individualités sont uniques en Top 14.