C’est officiel depuis plusieurs semaines déjà : Oscar Jegou et Hugo Auradou ont été blanchis par la justice Argentine.
Si l’avocate de la plaignante a décidé de faire appel de cette décision et a annoncé qu’elle utilisera tous les recours possibles pour faire condamner les deux internationaux Français, à l’instant T, Jegou et Auradou sont innocents aux yeux de la justice Argentine.
Comme l’avait affirmé le président de la Fédération Française de Rugby Florian Grill au moment de l’affaire, les deux joueurs sont de nouveau sélectionnables en équipe de France puisqu’ils ont été innocentés.
Reste que le débat fait rage sur les réseaux sociaux.
Certains estiment que le retour des deux joueurs en équipe de France est beaucoup trop précoce.
Bien qu’ils aient été innocentés, les deux joueurs ont tout de même sali l’image de l’équipe de France à travers cette affaire de viol et de séquestration comme l’explique Midi Olympique.
De l’autre côté, nous avons ceux qui font totalement confiance en la justice Argentine et qui estiment que cette affaire était donc totalement montée de la part de la plaignante.
Ils estiment alors que les deux joueurs sont totalement innocents et se doivent de renouer avec l’équipe de France le plus rapidement possible si leur niveau sportif est à la hauteur du XV de France.
Midi Olympique fait le point sur ce débat qui fait rage :
“D’un côté, les « légalistes » s’appuient sur le droit et le cadre réglementaire pour affirmer qu’Oscar Jegou et Hugou Auradou ont bénéficié d’un non-lieu de la justice argentine et d’un feu vert de leur Fédération, suite à l’affaire que l’on sait. Dès lors, leurs seules performances sportives doivent présider à leur avenir international ; ces performances sont souvent bonnes, parfois très bonnes depuis leur retour sur les terrains et les voir annoncés si tôt de retour à Marcoussis, dans la liste que Fabien Galthié communiquera mercredi, relèverait alors du bon sens.
De l’autre côté, on trouve une frange plus attentive à l’éthique, parmi les amoureux du XV de France. Ils arguent qu’il y a le droit mais aussi la morale, la règle et l’esprit de la règle. Que par-delà l’épilogue judiciaire acté par un non-lieu (qui n’a donc pas valeur d’innocence…), il y a surtout cette idée qu’on ne peut décemment représenter la France, son rugby et ses vertus aujourd’hui malmenées, quand on fut mêlé il y a peu à une affaire qui comporta les mots de « viol », « violences » et « séquestration ». C’est une question d’image, pas seulement la leur : celle de tout un sport, que l’on engage sur son nom quand on enfile la tunique bleue frappée du coq. C’est aussi le prix de la gloire et de la notoriété, où l’exemplarité ne devrait pas être un vain mot.”