Dans les colonnes du journal L’équipe, l’ancien ailier international Français, Vincent Clerc s’est confié sur le jeu dangereux et plus précisément les plaquages dangereux.
Désormais, l’arbitrage se veut très stricte sur les plaquages dangereux.
Ces-derniers sont strictement sanctionnés et les cartons rouges pleuvent dès qu’un plaquage au-dessus des épaules est constaté.
Interrogé via L’équipe, Vincent Clerc estime que les entraîneurs doivent changer leurs discours d’avant-match.
Il s’explique. Extrait:
« C’est vrai que le langage autour du plaquage n’est peut-être pas tout à fait adapté. Il faudrait éviter ces discours où on entend entraîneurs et joueurs parler de faire mal à l’adversaire. Le plaquage est un duel qu’on se doit de remporter et on peut être engagé à 100 % vers ce but, être agressif tout en respectant la règle. Il s’agit de marquer l’autre, surtout mentalement. Quand il s’agit de faire mal pour faire mal, ça devient de la violence.
La grande majorité des cartons rouges sont dus à des maladresses techniques associées à un manque de maîtrise. Dans certaines situations, s’il est fatigué par exemple, le joueur va moins faire l’effort ou alors il va se retrouver pris par la vitesse et va exécuter son plaquage avec un temps de retard. »
De son côté, le joueur Bordelais Bastien Vergnes-Taillefer explique que les joueurs connaissent les règles et font les efforts, lors des entraînements.
Mais parfois, en match, selon les situations, des gestes dangereux peuvent être effectués. Extrait:
« Avant de plaquer, à l’entraînement, on a en tête plusieurs choses. Plaquer bas pour éviter les zones sensibles, c’est-à-dire viser aux jambes, sous la ceinture, en essayant de mettre l’adversaire au sol le plus vite possible. On cherche aussi à monter vite pour éviter les crochets adverses, les changements de direction.
En match, c’est parfois plus compliqué. Mais tout le monde est conscient qu’on pratique un sport à risques et les fautes sont presque toujours involontaires. »