Après avoir pris une claque sur la pelouse de Bath le week-end dernier, Clermont s’apprête à accueillir Bristol au Stade Marcel-Michelin, à l’occasion de la 4ème journée de la Champions Cup.
Il s’attend à un match très délicat contre Bristol.
Il explique pourquoi via Midi Olympique. Extrait:
Ils jouent beaucoup ! Depuis plusieurs années au moins. Car je les ai joués avec Bordeaux-Bègles puis en Challenge Cup avec Clermont, et aujourd’hui ils jouent encore plus (rires). Ils utilisent très peu le jeu au pied, c’est un collectif très fort sur l’attaque avec beaucoup d’alternance, même depuis leur en-but.
Chaque fois que nous aurons le ballon, on sera moins en danger. Il faut que notre système offensif monte d’un cran, il faut des lancements bien pensés, et qu’on soit capable de garder le ballon. Il faudra jouer notre jeu, même si on ne le voit pas ! C’est-à-dire : le monstre à seize pattes, la prise de l’axe et de la vitesse derrière. Sur le dernier match, on n’a rien montrer.
L’équipe Clermontoise est très indisciplinée depuis quelques semaines et écope de nombreux cartons.
Christophe Urios réagit. Extrait:
Une chose est certaine, je ne leur demande pas de plaquer pour prendre des cartons rouges ! Notre système est de plaquer bas. On ne le travaille peut-être pas assez. À La Rochelle, on a beaucoup plaqué haut, je ne l’explique pas. La priorité est de mettre le ballon au sol en plaquant très bas, au risque de s’exposer aux passes après contact.
Concernant la polémique autour du carton rouge écopé par son pilier Akhaladze contre Bath, Christophe Urios tient des propos très classes. Extrait:
En Top 14, cela aurait été une pénalité avec carton jaune, là, l’arbitre à chercher sur tous les angles un carton rouge. Mais c’est la Champions Cup ! Cette compétition ne tolère rien, et c’est très bien, il faut protéger les joueurs ! On a fait le choix de privilégier des ateliers mais depuis trois matchs on n’arrive pas à faire des plaquages “rasants”.
Il est ensuite revenu sur les difficultés rencontrées par sa mêlée. Extrait:
On est d’accord. Elle est moins régulière, je dirais. Et cela participe au fait que notre jeu ne se mette pas en place. Et cela depuis la réception de Montpellier, mais je ne veux pas mettre en priorité ce secteur, et j’en assume les responsabilités.
Selon lui, ses joueurs se sont montrés orgueilleux suite à cette claque contre Bath. Extrait:
Mardi, j’ai senti encore de la déception chez les joueurs et cela m’a rassuré parce que cela m’aurait embêté qu’ils arrivent avec une perruque blonde et un nez rouge. Là, on a basculé sur l’orgueil. La qualification ne dépend pas uniquement de nous, mais on bascule. On veut montrer qu’on a envie de faire un grand match. Cette rencontre comptera pour le reste de la saison comme celui de Pau la semaine prochaine !