Le directeur général de la Section paloise Pierre Lahore a réagi via Midi Olympique à l’annonce du contrôle positif à la cocaïne du deuxième ligne Reece Hewat.
Ce dernier a été mis à pied à titre conservatoire.
Pierre Lahore se dit extrêmement déçu et attend désormais la procédure de l’Agence Française de Lutte contre le Dopage. Extrait :
Ma réaction, nous l’avons exprimée dans un communiqué. C’est une très grande déception. Une déception humaine pour l’individu, pour ses coéquipiers, pour ceux qui vivent avec lui au quotidien. Même si on est très lucides sur certains paramètres, notamment sur l’évolution de la société dans laquelle on vit, on considère que malgré toutes les difficultés, les fragilités individuelles, on se doit de s’éviter ce type de situations. On doit respecter aussi la procédure de l’autorité responsable qui est l’AFLD. Celle-ci exercera son droit d’imposer une sanction. Nous, en qualité d’employeur, on a mis en place une procédure disciplinaire qui est la « mise à pied à titre conservatoire ». Il est suspendu de ses activités professionnelles auprès du club. Une fois que l’AFLD aura rendu son verdict, le club affinera son dispositif de sanction.
Il ne le cache pas, il existe une clause de licenciement, mais souhaite être patient. Extrait :
Aujourd’hui, il y a une clause disciplinaire qui peut s’exercer. Mais on laisse la procédure de l’AFLD aller à son terme avant de poser les choses.
Pierre Lahore confesse que cette situation touche tout le monde et que Pau a décidé d’assumer. Extrait :
C’est une situation qui n’est pas banale, qui n’est pas prise du tout à la légère, parce que c’est quand même l’un des nôtres qui se retrouvent du mauvais côté de la barrière. Donc, évidemment, cette situation touche tout le monde. Il n’était pas question de faire les autruches. C’est pour ça qu’on a assumé cette situation. Et on la prend en compte de manière, je pense, très ferme.
Il rappelle que la prévention est obligatoire et explique que la prévention va au delà des pratiques addictives. Extrait :
Comme vous le savez, la prévention est déjà obligatoire. Elle existe aussi à l’échelle de Provale, le syndicat des joueurs. Chaque club a ses initiatives. Elles touchent toutes les formes d’addiction. Il y a aussi tout ce qui concerne la question de la santé mentale des joueurs. Parce que ce ne sont pas des super-héros, ça reste des hommes. Et aujourd’hui, il y a tout un cadre de prévention qui concerne les fragilités qui peuvent surgir pour s’éviter de glisser vers les dérives. Parce qu’il y a du monde dans les clubs, dans les structures syndicales qui doivent pouvoir être là pour accompagner ces fragilités.
Enfin, le Directeur Général de la Section Palois reconnaît que le joueur a été transparent. Extrait :
Le joueur nous a conté l’histoire avec beaucoup de transparence. On l’a enregistré. On a exercé notre responsabilité d’employeur. Maintenant, on laisse l’AFLD faire son travail et le club réexercera sa responsabilité.