Ce week-end, les dernières rencontres de la phase de poules de la Coupe des champions ne se joueront ni à la même heure ni, parfois, le même jour.
Une situation qui découle d’un choix assumé par l’EPCR, organisateur de la compétition.
Le Castres Olympique, opposé aux Saracens dimanche à 16 h 15, bénéficiera ainsi d’un avantage stratégique.
Avec plus de 24 heures pour analyser les résultats des deux autres matchs de la poule C, les Tarnais auront tout le loisir d’évaluer les différentes configurations possibles avant leur entrée en scène. Un timing qui pourrait leur permettre d’anticiper leur position finale en fonction des scores enregistrés.
Il en est de même pour Toulon qui jouera le tout dernier match de cette quatrième journée.
À l’inverse, le Racing 92 devra avancer à tâtons. Les Racingmen, qui affrontent les Stormers samedi soir, ne pourront immédiatement déduire les conséquences de leur performance contre les Sud-Africains. Le verdict de leur classement final ne tombera qu’un jour plus tard, dimanche, pas avant 20 h 30.
Cette disparité d’horaires s’inscrit dans le cadre d’un format repensé depuis la saison dernière.
L’EPCR justifie cette organisation au nom d’une équité basée sur plusieurs contraintes. Extrait :
Comme notre format contient des poules de 6 (depuis la saison dernière), explique l’EPCR, il faudrait que le coup d’envoi des trois matches de chaque poule soit donné dans le même créneau horaire. Or, nous devons tenir compte de la disponibilité des stades, des déplacements – à la fois en Europe et en Afrique du Sud – et des délais de cinq jours pour le respect du bien-être des joueurs, avant même de prendre en compte les demandes de nos sept télédiffuseurs. Il y a donc trop de paramètres, sachant que chaque télédiffuseur apporte ses propres demandes et restrictions. La saison dernière, comme cette année, nous n’avons reçu aucune plainte de la part des clubs concernant la programmation de la dernière journée
Un choix qui fera débat.