Le demi-de-mêlée de l’UBB, Maxime Lucu s’est longuement confié via Rugby Pass.
Ce-dernier a expliqué se sentir très bien avant d’affronter les Sharks de Durban, ce week-end. Extrait:
« Je me sens très bien physiquement, mieux à 32 ans que quand je suis arrivé à Bordeaux à 27 ans. »
Il se dit satisfait du parcours effectué par l’UBB en Champions Cup. Extrait:
« On est dans nos points de passage : être dans le top 6 en performants en Top 14 et, en Champions Cup, on avait ciblé ces trois matchs avec trois victoires parce qu’on sait que tous les points comptent. Niveau rugby, on n’est pas trop mal même si on a eu un moment difficile entre novembre et décembre. »
Selon lui, il est encore prématuré de dire que l’UBB peut rivaliser avec Toulouse. Extrait:
« C’est prématuré parce que ce sont des équipes qui ont gagné des titres. Nous, on n’a encore rien gagné. L’an dernier, on est sorti plutôt favorablement des poules et on perd en quart en manquant un peu d’humilité face aux Harlequins. Tant qu’on n’aura pas gagné de championnat ou de titre en général, ça sera difficile de se comparer à des équipes comme Toulouse ou le Leinster, on n’en est pas là. »
Il espère réellement que l’UBB terminera cette phase de poule avec 20 points sur les 20 points possibles. Extrait:
« Ça veut dire qu’on progresse, qu’on a la possibilité de pouvoir avoir un tableau où on reçoit à Bordeaux, ce qui n’est pas négligeable en Champions Cup. Ça ne garantit rien mais des matchs couperet à la vie à la mort, c’est mieux de les jouer à la maison. »
Selon lui, cette saison 2024 / 2025 pourrait être sa meilleure saison. Extrait:
« En tout cas, je me sens très bien physiquement, mieux à 32 ans que quand je suis arrivé à Bordeaux à 27 ans. On dit souvent que je suis comme le bon vin, je me bonifie un peu plus avec l’âge. Je prends énormément de plaisir dans le jeu qu’on a mis en place avec le staff depuis deux ans, avec une équipe qui est faite pour ça aussi. »
Il indique avoir énormément progressé sur le jeu offensif. Extrait:
« Dans le jeu offensif on va dire. Je prends un peu plus d’initiatives avec le ballon, notamment sur mes courses de soutien pour finir un coup, ce que font des Antoine Dupont, Aaron Smith, Baptiste Couilloud ou Baptiste Serin tous les week-ends. Je ne les faisais pas forcément bien auparavant ou je ne les analysais pas forcément bien. J’essaye de le faire au maximum parce qu’on a des facteurs X derrière qui sont impressionnants. »
Il a ensuite parlé de la sélection dans le groupe France. Extrait:
« Il y a forcément une part de doute quand on est à ma place parce qu’elle n’est pas acquise. On l’a vu avec les nombreux changements qu’il y a eu ces derniers temps, même des cadres sont remis en question. À mon poste, il y a forcément Antoine qui est devant, qui est le capitaine de l’équipe de France, il n’y a pas de débat là-dessus. Après, il y a une énorme concurrence avec cinq joueurs qui peuvent jouer derrière lui. Y être est toujours une immense fierté mais pour cela, tous les week-ends, il faut que je sois performant. Il faut aller chercher les choses comme je l’ai toujours fait, ne pas mettre le frein à main ou attendre que ça se fasse. Mes performances avec Bordeaux poussent peut-être les sélectionneurs à se poser des questions aussi. »
Il ne le cache pas : son Tournoi des Six-Nations a été très difficile, la saison dernière. Extrait:
« J’aurais pu lâcher, c’est sûr, mais mon caractère n’est pas comme ça. Mon Tournoi l’an dernier a été difficile à vivre parce que j’étais déçu de mes performances dans un premier temps et en raison de tout l’engouement médiatique qu’il y a eu autour de moi. Ma place a été remise en question et c’est grâce au club que j’ai pu revenir et montrer que mon niveau était toujours là, que c’était un mauvais passage. »