Arrivé à Bordeaux-Bègles l’été dernier, le trois-quarts centre international Sud-Africain Rohan Van Rensburg s’est confié via Sud-Ouest.
Ce-dernier avoue être triste de ne pas avoir réussi à décrocher plus d’une sélection avec les Springboks.
Mais désormais, il a tourné la page et se concentre pleinement sur l’UBB. Extrait:
« Ça a été une frustration pendant longtemps. J’ai fait la paix avec ça assez récemment, juste avant d’arriver à l’UBB pour être honnête. Je me concentre plus sur l’équipe que sur moi-même aujourd’hui. Ça a changé pas mal de choses. Ça m’a donné un état d’esprit plus positif. Quand tu es égoïste dans ton jeu, ça n’a rien de bon. J’ai changé de mentalité. »
Il faut dire que la concurrence au poste de centre est terrible en Afrique du Sud.
Malgré tout, Rohan Van Rensburg ne veut pas tirer un trait sur la sélection nationale. Il espère toujours pouvoir être appelé un jour.
Son manager, Yannick Bru explique ne pas vouloir lui parler de ce sujet. Extrait:
« Je ne lui parle pas de ça, par pudeur, mais je sais que c’est une blessure chez lui. C’est un joueur qui a encore de l’avenir. Peut-être que son histoire avec les Springboks n’est pas terminée. »
Doté de jambes XXL, le Springbok indique que la génétique y est pour beaucoup. Extrait:
« C’est génétique. Mon père était un athlète, il courait le 100 mètres (en 11 secondes). Moi, j’ai fait du 110 m haies à l’école. Mais il y a aussi beaucoup de muscu. »
Le joueur de 30 ans n’a désormais qu’une seule envie : remporter un titre avec l’UBB.
Il s’apprête d’ailleurs à affronter son ancienne équipe des Sharks. Extrait:
« Je n’ai pas quitté les Sharks en mauvais termes. J’ai passé de bons moments là-bas. J’ai réalisé après coup que ma mentalité n’était pas la bonne, je forçais les choses, obsédé par la sélection. J’ai changé. J’ai gardé des liens étroits avec Lukhanyo Am, Vincent Tshituka, James Venter… Je suis très content de les retrouver. On ira probablement dîner ensemble avant de jouer face à face. »