Le 19 mars 2022, l’ancien international Argentin Federico Martin Aramburu était abattu en plein Paris par Loïk Le Priol.
C’est suite à une altercation qui s’est produite dans un établissement de nuit, à Paris, que Loïk Le Priol a lâchement assassiné l’ancien joueur du Biarritz Olympique.
Ce mardi, le journal Sud-Ouest révèle que l’assassin aurait dit une terrible phrase, plus d’un an après les faits, alors qu’il était incarcéré dans une cellule de la prison de Fleury-Mérogis.
Alors qu’il se pensait totalement seul, Loïk Le Priol a passé un coup de téléphone à un proche. Extrait:
“Ce que je préfère, ce sont les quatre bastos que je lui ai mis dans le buffet.”
C’est un surveillant de la prison qui a entendu ces propos émis par l’assassin, lequel était resté posté derrière la porte de la cellule de Loïk Le Priol, surpris de le voir téléphoner depuis sa cellule.
De son côté, lors de son audition, Loïk Le Priol explique souffrir d’un état de stress post-traumatique, lui qui était un ancien commando. Extrait:
« À aucun moment je n’ai voulu prendre sa vie. J’étais en Afrique. J’avais une menace. Je l’ai traitée. Un pur réflexe. »
En évoquant ce stress post-traumatique, Loïk Le Priol espérait voir sa peine être réduite.
Le journal Sud-Ouest nous informe que Loïk Le Priol a connu des problèmes lors de plusieurs opérations extérieures. Extrait:
“En juin 2015, après avoir été blessé au Mali, décoré à plusieurs reprises, le voilà stationné à Djibouti et pris dans une affaire de violence. Accusé, avec d’autres militaires français, d’avoir molesté une Éthiopienne. Les faits, qu’il conteste, précipitent son retour en France.”
Des experts l’annoncent : Loïk Le Priol est responsable de ses actes. Extrait:
« Ni [le] diagnostic [de SPT], ni son conditionnement par l’armée ne peuvent être valablement conçus aujourd’hui comme des facteurs d’atténuation de son discernement ou du contrôle de ses actes. »
Les psychiatres relèvent « sa pulsionnalité agressive et la force de sa destructivité ».
D’après les experts, aucun symptôme ne s’est manifesté dans les mois précédant le meurtre.