Le média britannique Ruck a récemment dévoilé son classement des joueurs les plus surévalués de l’histoire du Tournoi des Six Nations, et une figure emblématique du rugby français, Sébastien Chabal, se classe en tête. Cette révélation risque de susciter des réactions parmi les passionnés de rugby.
Ruck, spécialisé dans le sport ovale, a placé l’ancien deuxième ligne du XV de France, Sébastien Chabal, à la première position de son palmarès. Mais qu’est-ce qui justifie cette distinction ?
Selon le média anglais, le nom de Chabal est devenu plus célèbre pour l’image qu’il renvoyait que pour ses réelles performances sur le terrain. “Son apparence représentait la moitié de sa réputation. À chaque fois qu’il était surveillé, il était absent des débats”, affirme le site.
Ainsi, Ruck suggère que l’ex-joueur du Racing 92 n’aurait pas marqué l’histoire par ses prestations lors des grands matchs, mais plutôt par sa présence physique et sa réputation sur le terrain. Chabal aurait en effet gagné en popularité grâce à son jeu rugueux et ses plaquages spectaculaires, comme ceux réalisés lors du mémorable France-Nouvelle-Zélande de 2007, où il avait impressionné par sa puissance en défense.
“Ses cheveux longs, sa silhouette imposante et sa barbe (plus que) fournie” ont également participé à son image de personnage à part. Le média britannique va jusqu’à affirmer que les critiques répétées à son sujet sont “justifiées”, estimant que son impact général sur les matchs ne justifie pas l’ampleur du battage médiatique qui l’entoure.
En plus de Chabal, d’autres figures du rugby mondial figurent dans ce classement, à commencer par Sergio Parisse, ancien capitaine de l’équipe d’Italie et du Stade Français. Les Gallois Alun-Wyn Jones et George North, ainsi que l’Anglais Chris Ashton, meilleur marqueur d’essais de l’histoire du championnat anglais et de la Coupe d’Europe, complètent ce top 5. Des joueurs qui, malgré leur statut de stars, sont ici pointés du doigt.
Le Tournoi des Six Nations 2025 débutera pour les Bleus le vendredi 31 janvier avec la réception du XV du Poireau. Les hommes de Fabien Galthié affronteront ensuite leurs éternels rivaux anglais le 8 février pour un “Crunch” qui pourrait avoir des accents de règlement de comptes, après une année 2024 particulièrement animée.