Le trois-quarts de l’Union Bordeaux-Bègles, Nans Ducuing a annoncé la fin de sa carrière pour le mois de juin prochain.
Le joueur de l’UBB a décidé de raccrocher les crampons à l’âge de 33 ans.
Interrogé via Midi Olympique, ce-dernier a évoqué son avenir professionnel.
Il songe à se reconvertir dans le milieu audiovisuel, lui qui aime faire des tournages et jouer des personnages. Extrait:
“Ce n’est pas tracé mais je sais ce que je veux. À part les petits business que j’ai à droite à gauche, j’ai ce milieu audiovisuel qui m’attire vraiment. Je n’ai encore eu aucune offre, mais je ne veux me fermer aucune porte. Devenir consultant rugby, faire de la radio, un peu de cinéma, de théâtre, c’est autant de choses qui m’attirent et me font marrer. J’ai envie de tendre vers ça car c’est ce qui m’excite pour mon après carrière. Je vais essayer d’aller vers là.”
Et pourquoi pas reprendre ce que faisait Philippe Guillard sur Canal + ? Il réagit. Extrait:
“C’est flatteur car j’adore « La Guille ». Nous sommes copains. Si je devais reprendre ce flambeau, peut-être avec lui, ce serait génial. C’est quelque chose à explorer. Après, je n’ai pas envie d’avoir que cette étiquette de clown, de gars qui fait rire. J’aimerais avoir mon mot à dire sur des analyses de match, en bord de terrain ou sur un plateau. Après, je parle un peu dans le vide car tout est encore un peu flou pour moi. Mais je voudrais avoir ces deux casquettes et ne pas être enfermé dans une niche.”
Une autre piste se profile pour Nans Ducuing : prolonger l’aventure avec l’UBB, mais pas en tant que joueur. Extrait:
“(Rires) C’est aussi une piste que l’on explore. Je suis encore dans une période de transition de ma vie. J’essaie d’anticiper au mieux l’après-carrière sportive mais, je n’ai pas encore tout mis sur la table. Je ne sais pas ce que vont être mes futurs boulots, si jamais il y en a, en termes de temps et d’argent.
Après, évidemment que j’ai envie de garder un pied à l’UBB. Ce n’est un secret pour personne. Nous en avons parlé avec Laurent Marti et le club aimerait aussi me proposer quelques missions précises. Mais je n’ai pas envie de tout faire et de me perdre. Si j’ai des choix à faire, il faudra que je fasse les bons. C’est un équilibre à trouver entre la vie professionnelle et la vie familiale.
Je veux faire les choix pour être bien dans mes pompes. Mais ma priorité est de tenter de faire mon rêve là-haut, même si je n’ai encore rencontré personne. C’est difficile de se projeter mais je sais ce que je sais faire et là où je peux tirer mon épingle du jeu en me sentant à l’aise. J’ai des idées, certainement quelques-unes à la con, mais je ne me prends pas la tête.”
Affaire à suivre…