Le Stade-Français a pris une claque sur sa pelouse contre Vannes, à l’occasion de la 15ème journée du Top 14 (33-28).
Cette nouvelle défaite fait plonger le club de la Capitale dans les abysses du classement.
En effet, Paris se rapproche très dangereusement de la lanterne rouge du Top 14 : Vannes.
Interrogé via L’équipe, le technicien Parisien Laurent Labit a exprimé sa colère. Extrait:
Encore un sentiment de déception et de colère. Tous les matches que l’on fait et que l’on perd se ressemblent à cause de notre manque de précision par moments et surtout notre indiscipline. Depuis le début de la saison, on n’arrête pas de la subir, de la travailler avec les joueurs concernés. Puis ça se répète. Dans un match capital, toujours très difficile à l’extérieur, on repart avec quatorze pénalités, deux cartons jaunes (Giorgi Melikidze et Sekou Macalou) et un rouge (Baptiste Pesenti). C’est difficile de gagner des matches dans ces conditions…
Il peste contre l’indiscipline. Extrait:
La discipline est liée à beaucoup de choses, notamment l’aspect mental. Il faut savoir se contrôler et être en capacité de combattre en étant lucide. Mais c’est aussi une discipline au quotidien. Souvent, ça revient sur des joueurs. Et quand tu n’es pas discipliné au quotidien, ça se ressent aussi sur le terrain après. C’est le gros point noir de notre saison. Et encore ce week-end.
Il pointe du doigt Baptiste Pesenti qui enchaine les cartons et les fautes. Extrait:
Il prend un carton rouge en Coupe des champions. Il revient. Il prend deux pénalités à Bordeaux qui ne servent à rien et aujourd’hui (hier) un rouge. Ces joueurs vont avoir besoin de travailler sur eux, de travailler avec quelqu’un. On a déjà commencé ce travail et il faut l’accentuer pour ne pas se mettre nous-mêmes en difficulté.
Il est remonté contre ses joueurs. Extrait:
On connaît les enjeux qui sont derrière. C’est surtout ça. Tout le monde doit prendre conscience de la situation, ce que ça veut dire d’être treizième à onze journées de la fin. On préparait ce match depuis deux semaines. On savait très bien ce qui allait nous attendre. Et tout est quasiment réduit à néant par cette indiscipline et ces fautes qui nous font perdre les matches.
Il l’affirme : Paris joue le maintien désormais. Extrait:
Ce qui est sûr, c’est que nous sommes maintenant dans le Championnat du bas. Ce match nous permettait peut-être d’envisager une « remontada » et une autre dynamique. Même si on a récupéré notre premier point de bonus à l’extérieur de la saison, ce n’est pas suffisant. Il nous reste onze matches, dont six réceptions, dont celle de Pau dans trois semaines.
On ne va pas se mentir. Le Championnat est très difficile. Cette saison, on n’est pas dans la même course que les équipes du haut de classement et qui sont très loin. Comme j’ai dit, on va se concentrer sur le Championnat du bas.
On a déjà parlé à chaud après-match même si ce n’est jamais bon de le faire. Après ce sera le temps des discussions avec les joueurs. Et effectivement, on ira bien sûr avec ceux qui nous semblent prêts à relever ce challenge.