Accusé de conduite en état d’ébriété, Mohamed Haouas devrait refuser la peine qui lui sera proposée mardi dans le cadre d’une procédure de “plaider-coupable”. Le pilier international français est prêt à une amende mais refuse d’aller en prison selon son avocat.
Le rugbyman international Mohamed Haouas s’opposera mardi à la peine de trois mois de prison ferme pour conduite en état d’ébriété que devrait lui proposer le parquet de Montpellier dans le cadre d’une procédure de “plaider-coupable”, a indiqué lundi son avocat.
“Le parquet propose une sanction de trois mois ferme, assortie d’un stage de sensibilisation à la sécurité routière et d’un retrait de permis de conduire de six mois”, a déclaré à l’AFP Marc Gallix, après avoir reçu le réquisitoire écrit du parquet dans cette procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC). “Si elle est maintenue, je vais refuser cette proposition et nous irons nous expliquer devant le tribunal correctionnel.”
“Il s’était garé et s’était endormi”
Mohamed Haouas, mis à pied par son club en décembre, est prêt à accepter une amende, mais pas une peine de prison qui compromettrait son retour en Top 14, selon l’avocat. Sollicité par l’AFP, le procureur de Montpellier, Fabrice Belargent, a indiqué ne “jamais communiquer sur (ses) réquisitions et propositions de peine à venir”.
Mohamed Haouas (16 sélections avec le XV de France) avait été interpellé puis placé en garde à vue début décembre à Montpellier pour conduite en état d’ivresse.
“Se sentant incapable de conduire, il s’était garé et s’était endormi”, selon Me Gallix. La voiture était stationnée en double-file et le conducteur ne réagissant pas, des passants avait brisé la vitre, avant l’arrivée de la police.
Un nouvel écart de conduite pour Haouas
Le pilier est attendu dans le bureau du procureur mardi matin pour être officiellement informé de la proposition du parquet. Son avocat et lui pourront soit l’accepter, et comparaître ensuite devant un juge qui l’homologuera, ou non, soit la refuser, ouvrant la voie à un procès devant le tribunal correctionnel.
L’ex-international avait effectué son retour dans son club formateur cet été après une saison à Biarritz (Pro D2), avec comme condition “un comportement exemplaire”.
Avant son départ au Pays basque, il avait en effet déjà été condamné à un an de prison ferme pour avoir frappé sa femme et à 18 mois de prison, dont neuf fermes, pour “violences aggravées” lors d’une bagarre à Montpellier le 1er janvier 2014. Mohamed Haouas a fait appel de cette dernière décision. Le joueur avait aussi été condamné en 2022 à 18 mois de prison avec sursis pour des cambriolages de bureaux de tabac en 2014.
Via RMC Sport