Le manager de Clermont, Christophe Urios s’est longuement confié La Montagne.
Ce-dernier a notamment exprimé son amour pour le vin, sa seconde passion après le rugby.
Il rappelle que son premier métier reste le rugby.
A lire ci-dessous :
« Je ne perds pas de vue que mon premier métier est le rugby. Même si à Bordeaux, à un moment donné, on m’a fait comprendre que je faisais trop dans le vin. Le rugby, quand même, c’est ma vie. Le vin, ce n’est pas tout à fait pareil. Même si c’est ma formation (BTS de viticulteur), ma vie n’était pas centrée sur le vin. Je suis d’ailleurs plus à l’aise à parler de rugby que de vin. Mais j’aime parler du Minervois, de chez moi.
Ce que je fais, ce n’est pas pour moi. C’est pour laisser quelque chose à mes enfants. Et ce que j’aime par-dessus tout, dans le monde du vin, c’est le partage. Quand je suis en repos du rugby, je suis bien ici. Si j’y passe plusieurs jours, je ne suis pas le même homme. Je suis plus naturel. Mais attention, je le répète, ma passion première et mon métier, c’est le rugby.
Préparer la saison avec mes joueurs, c’est planter la vigne ; choisir les cépages, c’est le recrutement ; quand je décide quel vin je veux faire, c’est quel jeu j’aimerais que mon équipe pratique ; les vendanges et l’assemblage, c’est la construction de l’équipe. Voilà, c’est aussi de la compétition. Pour moi, c’est un peu la même chose et j’y prends le même plaisir.
Ma hantise absolue, c’est de me réveiller un jour et me dire que je n’ai plus assez de temps à vivre pour tout ce que j’ai envie de faire. J’aimerais entreprendre plus de choses : avoir un resto, un bar à vins, acheter un autre domaine… Je ne ferais pas tout, je le sais, mais je dis souvent à mes joueurs, ne perdez pas de temps, montez des choses, visitez des entreprises, soyez curieux, construisez-vous tant que vous êtes jeunes. Moi, j’ai perdu beaucoup de temps, 10 ans de ma vie, je pense. Mais c’est ma construction personnelle. Je ne pourrai pas faire de marche arrière. »
Il l’affirme : à terme, il aimerait devenir directeur sportif d’un club. Extrait:
« Le rugby, je n’arrêterai pas. En revanche, à un moment, le métier de coach s’arrêtera. Le contact au quotidien avec les joueurs, ça pompe ton énergie. J’aimerais devenir directeur sportif dans un joli club, m’occuper de la formation, du recrutement, de l’identité et du territoire. »
Pour conclure, Christophe Urios avoue être attiré par le monde des médias. Extrait:
« Et puis, le monde des médias m’attire. Les GG de RMC ? Ça me plaisait, j’étais à l’UBB, mais ce n’était pas compatible avec mon métier de coach. Et ça m’a coûté cher. Quand j’aurai tourné la page d’entraîneur, ça pourrait m’intéresser. J’aurai des choses à dire… »