L’information est relayée par Midi Olympique –
Une violente altercation a éclaté dimanche 2 février au stade de la Libération à Givors (Régionale 1), entre les rencontres des équipes seniors.
Une vingtaine d’individus cagoulés, habillés en noir, ont violemment pris à partie un joueur de l’équipe réserve de l’URAM alors qu’il rejoignait les vestiaires après son match.
La victime, frappée au sol à coups de pied et de poing, souffre d’un traumatisme crânien.
Un guet-apens prémédité
Selon le président de l’URAM, Philippe Gilles, les agresseurs ont ensuite aspergé du gaz lacrymogène dans les vestiaires des joueurs ardéchois, semant la panique. “Il a reçu un coup de poing, puis a été roué de coups au sol”, témoigne-t-il, précisant que la victime souffrait encore de maux de tête plusieurs jours après l’incident.
L’intervention rapide des forces de l’ordre a permis d’éviter d’autres débordements. Les policiers ont escorté le bus des visiteurs jusqu’à l’autoroute, garantissant ainsi leur sécurité. Malgré ces tensions, la rencontre entre les équipes premières a pu se dérouler normalement.
Un règlement de comptes lié au match aller
Cet assaut aurait été déclenché en représailles à des tensions survenues lors du match aller, où un joueur de Givors aurait été la cible d’insultes et de coups. Selon Jérôme Allemane, président du SO Givors, ce joueur, qui était convoqué pour la rencontre, avait décliné sa participation.
“C’est un électron libre, quelqu’un de discret qui ne pose pas de problème”, explique-t-il, tout en regrettant qu’il se soit “mis dans une situation compliquée”.
Le club givordin a immédiatement réagi en excluant ce joueur et en condamnant fermement l’incident via un communiqué sur ses réseaux sociaux.
Des sanctions à venir
L’affaire prend désormais une tournure judiciaire : l’URAM a porté plainte pour coups et blessures ainsi que pour agression avec arme.
Parallèlement, la commission de discipline de la Ligue Aura se réunira mercredi pour examiner la situation et envisager d’éventuelles sanctions contre le SO Givors.