Louis Bielle-Biarrey est revenu sur la défaite frustrante du XV de France face à l’Angleterre (26-25) et a tenu à rassurer sur son état de forme après un épisode marquant lors de la pause.
L’ailier de l’Union Bordeaux-Bègles a également évoqué la suite du Tournoi des 6 Nations, conscient des défis à venir pour espérer décrocher le titre.
Au lendemain de ce revers, le jeune ailier tricolore a pris le temps d’analyser la rencontre sur le plateau de Stade 2. Extrait :
Je ne sais pas trop. La balle était super glissante. On a essayé de produire du jeu et ça s’est retourné contre nous. Ce sont des ballons que d’ordinaire, on a l’habitude de ne pas laisser tomber et il y a au moins une ou deux actions où ça peut faire essai à coup sûr. J’ai vu les stats des plaquages manqués, c’est vrai que ça ne nous ressemble pas. Et on les a laissés dans le match, ils ont pu espérer et nous crucifier à la dernière action.
Si cette défaite complique la tâche des Bleus, elle ne met pas fin à leurs espoirs de remporter le Tournoi. Pour cela, il faudra battre l’Italie puis réaliser un exploit en s’imposant à Dublin contre l’Irlande.
Un défi de taille que Louis Bielle-Biarrey refuse d’abandonner. Extrait :
À la fin du match Antoine (Dupont) a dit qu’on avait perdu le match, mais que le Tournoi n’était pas fini. Il nous reste encore trois matchs. Il va falloir gagner les trois, mais surtout celui face aux Irlandais si on veut le gagner. Même s’il faut se méfier des Italiens. Sur le papier, on peut paraître supérieur, mais sur les deux derniers matchs dans la compétition, on a eu beaucoup de mal.
Conscient des efforts à fournir, l’ailier bordelais insiste sur l’importance de cette édition du Tournoi pour le groupe. Extrait :
Sur les cinq derniers tournois, on termine quatre fois deuxièmes. On peut se dire que c’est bien, mais on est tous des compétiteurs et on a tous envie de gagner des titres et ça reste notre objectif pour cette saison.
Lors de la pause, Louis Bielle-Biarrey a été aperçu en difficulté, victime de vomissements avant de reprendre sa place sur le terrain.
Une scène qui a interpellé, mais sur laquelle le joueur s’est voulu rassurant. Extrait :
Au retour de la mi-temps j’ai vomi, mais c’est vrai que c’est assez habituel pour moi de vomir avant ou pendant les matchs. Ça peut être le stress, la pression ou même le rythme très élevé des matchs internationaux.
Malgré la déception et la pression, le jeune ailier reste focalisé sur l’objectif des Bleus : rebondir face à l’Italie et rester en course pour le titre.