L’ouvreur international Français Matthieu Jalibert a récemment été vivement critiqué pour ses plaquages manqués lors du match contre l’Angleterre, samedi après-midi à Twickenham.
Interrogé via Midi Olympique, l’ouvreur du Stade-Français Paris, Louis Carbonel a été questionné sur ces nombreuses critiques.
Ce-dernier refuse de trop se mouiller.
Il affirme cependant que certaines critiques ne sont pas justifiées. Extrait:
“Je ne sais pas, ce n’est pas mon boulot de rentrer dans ce débat. Moi, je connais le poste, je sais que ça peut être très dur. Des fois, ce n’est pas justifié, mais c’est comme ça. C’est aussi la beauté de ce poste. Quand tu as des responsabilités, il faut les assumer. Je n’ai pas eu Matthieu, mais je n’ai rien à dire sur ce cas-là parce que ce n’est pas à moi d’en juger.”
Dans la foulée, il confirme avoir l’envie de renouer avec le XV de France, même s’il est conscient que pour le moment, cela semble loin. Extrait:
“Je pense qu’aucun joueur dans le monde aimerait ne pas jouer pour son pays. Bien sûr que j’aimerais un jour y retourner parce que quand tu y as goûté, tu sais que c’est quelque chose d’extraordinaire. Après, dans la situation actuelle, vu la situation du club et mes performances, il faut être lucide sur le fait que je suis plus concentré sur le stade français que sur l’équipe de France.”
Aussi, Louis Carbonel a expliqué que son joueur modèle était un certain Jonny Wilkinson. Extrait:
J’en dirais deux. Johnny Wilkinson pour sa rigueur et son jeu au pied. C’est vrai que c’est un exemple de résilience aussi. Je mettrais aussi Matt Gitteau parce qu’il a joué aussi numéro 10. Je trouve qu’il me ressemble un peu dans le sens où je suis un attaquant et j’adore le jeu. Wilkinson était un peu plus classique avec son jeu à l’anglaise. Ces deux joueurs m’ont vraiment inspiré dans ma jeunesse.
Questionné sur ses loisirs préférés en dehors du rugby, il répond. Extrait:
Oui, je fais beaucoup de golf, de tennis, de paddle. J’aime bien tout ce qui est dans le sport. Après, mes passions en dehors du rugby, c’est surtout voyager, mes amis. Faire plein de choses. J’aime bien découvrir de nouvelles choses et de nouveaux lieux. Au golf, ce qui est bien, c’est qu’il y a de beaux paysages. Tu es dans la nature. Tu peux lâcher prise. Après, le sport en lui-même, le golf, peut rendre plus fou que le tir au but au rugby. Il faut répéter les mêmes gestes tout le temps. Ca demande un apprentissage de tous les jours et certaines fois, on oublie certains aspects de la frappe. Ça peut rendre fou.
Pour conclure, Louis Carbonel explique pourquoi il part souvent en vacances du côté de la Thaïlande. Extrait:
J’adore la Thaïlande parce que depuis dix ans, j’y suis allé avec mes parents et depuis on y retourne régulièrement. J’adore la culture, la nourriture. J’adore les gens, la gentillesse qu’ils ont, leur manière de penser. Je trouve que tout est simple quand tu vas là-bas, tout est paisible. Comparé à la France où tout le monde est un peu pressé, énervé, là-bas, c’est un peu chill comme on dirait en Anglais. J’adore ça et j’aimerais aussi essayer d’implanter là bas un projet basé sur le rugby. Je suis fou de cette culture et de ce pays.