L’ouvreur Louis Carbonel a rejoint le Stade-Français Paris.
Interrogé via Midi Olympique, le joueur formé à Toulon a parlé de son adaptation à la vie Parisienne.
Il avoue avoir eu besoin d’un temps d’adaptation lors de son arrivée à Paris. Extrait:
Il fait froid mais ça se passe super bien, le groupe est super. Je connaissais pas mal de joueurs donc c’était facile. Après, c’est vrai que venant du Sud, il faut s’adapter au temps et prendre ses habitudes parce que la vie parisienne est rythmée aussi par les bouchons. Mais c’est enrichissant, il y a beaucoup de choses à faire à Paris. Ce qui est bien, c’est que je pourrais dire dans quelques années que j’ai vécu les deux.
Sur le plan du jeu, Louis Carbonel réclame également un temps d’adaptation. Extrait:
Forcément, il y a un temps d’adaptation. Surtout à mon poste, je pense qu’il faut connaître un peu les joueurs, les nouveaux lancements de jeu qui ont été mis en place ; Je dois m’imprégner de ce nouveau contexte parce que c’est vrai qu’il y a une certaine manière de jouer. Tout ça met un peu de temps et aujourd’hui on n’a plus beaucoup de temps, on est pressés parce qu’il faut des résultats. On est tous des compétiteurs et il y a urgence à gagner.
Questionné sur les critiques dont il est fréquemment victimes, Louis Carbonel affirme être conscient de vivre encore un moment difficile. Mais il ne compte pas baisser les bras, bien au contraire. Extrait:
En tant que compétiteur, c’est vrai que ça fait toujours un peu plus mal d’entendre des critiques, mais je pense que des fois, elles sont justifiées aussi. Ça fait partie du jeu. Quand on est bon, on est encensé. Quand on n’est pas bon, on est critiqué. Après, bien sûr on aimerait être encensé tout le temps, mais je pense qu’ à Toulon, Montpellier ou même ici au Stade français, je vis à nouveau une situation compliquée mais je m’en relèverai aussi.
Ca fait partie du chemin que je dois traverser jusqu’à la fin de ma carrière. Je travaille tous les jours. Je suis quelqu’un qui bosse beaucoup et qui essaye de tirer le meilleur de mes erreurs parce que parfois, on a une part de responsabilité. Mais je pense que je suis dans un endroit qui est super avec de bons coachs et de bons coéquipiers. Je pense que ça sera bien dans l’avenir. J’ai confiance dans le groupe.
Il indique se retrouver dans la même situation que lors de son arrivée à Montpellier. Extrait:
Je me suis retrouvée dans la même situation que lors de mon arrivée à Montpellier. Le MHR a été champion de France avec un jeu basé sur la défense, la conquête et le jeu au pied. Et quand je suis arrivé, on a essayé de changer un peu de style de jeu et ça n’a pas trop marché. Là, ça a été un peu pareil aussi cette année. Après, c’est vrai qu’avec l’expérience, je me rends compte de l’importance de mon poste et comme je suis le buteur j j’endosse la responsabilité des échecs.
Donc, quand ça ne va pas, c’est sûr que ça se voit encore plus. Mais c’est un ensemble de choses qui fait que cette année, on est dans le dur et on va tous se serrer les coudes dans les semaines à venir. Je pense que le staff s’est remis en question, les joueurs aussi, pour essayer de prendre le plus d’avance possible au classement, pour ne pas avoir une fin de saison à risque.