Ce samedi, le Stade-Toulousain a étrillé l’Aviron Bayonnais au Stade Ernest-Wallon dans le cadre de la 17ème journée du Top 14 (41-6).
Cette rencontre a été marquée par des tensions assez vives entre les joueurs des deux équipes.
D’ailleurs, les deux équipes ont terminé le match à 14.
En effet, Alban Placines et Guillaume Rouet ont chacun écopé d’un carton jaune en fin de rencontre en raison d’échauffourées répétées.
Interrogé via La Dépêche à l’issue de la rencontre, le jeune talonneur Toulousain, Guillaume Cramont a expliqué les raisons de ces vives tensions pendant le match.
Les Toulousains n’ont pas du tout apprécié la manière dont ils avaient été accueillis à Bayonne, lors du match aller. Extrait:
“Le match aller, on avait perdu (12-8, NDLR), donc on avait vraiment envie de montrer comment on jouait et notre valeur dans ce match. On avait perdu alors qu’on avait fait un bon match et on n’avait pas apprécié certains comportements, donc on avait vraiment envie de faire un bon match. Oui, on a décidé que s’il y avait une tension, que tout le monde allait y aller, de ne pas se laisser faire.”
L’entraineur adjoint du Stade-Toulousain, David Mélé en rajoute une couche. Extrait:
“C’est vrai qu’on n’a jamais trop la mémoire trop courte. On essaye de se rappeler notamment de certains endroits où, ce n’est pas qu’on a été mal reçus, c’est qu’il y a eu des comportements qui ont été, je pense, un peu à la limite.”
Interrogé à son tour, le troisième ligne de Bayonne, Arthur Iturria a réagi à ces déclarations Toulousaines et aux tensions durant le match.
Il confirme que les Toulousains avaient en travers de la gorge la défaite du match aller. Extrait:
“Il y a quelques tensions entre ces deux clubs visiblement. Je pense que le Stade Toulousain n’a pas l’habitude de perdre et aime beaucoup gagner. On avait arraché une jolie victoire au match aller. Est-ce qu’ils l’avaient en travers ? Je ne sais pas. En tout cas, ils se sont bien vengés. C’est comme ça, il y avait des forts caractères face à face donc des fois, ça explose un peu.”