L’USAP a condamné fermement l’attitude de certains de ses supporters après la sortie de Matthieu Jalibert, samedi soir, lors du match contre l’UBB.
Une supportrice, dont l’image a fait le tour des réseaux sociaux, a été filmée en train de faire un doigt d’honneur à l’ouvreur bordelais.
François Rivière, président du club catalan, appelle au calme et estime que l’USAP est parfois trop rapidement ciblée dans ce type de controverses.
L’USAP n’a pas tardé à réagir par un communiqué officiel condamnant ces comportements.
Invité à s’exprimer sur l’antenne d’Ici Roussillon, François Rivière a rappelé que ce type d’agissement n’avait pas sa place dans un stade. Extrait :
L’un comme l’autre ne sont pas acceptables, point, et au demeurant, c’est pas la peine non plus d’en faire des tonnes. Je crois savoir, d’après ce qu’on me dit, qu’elle est elle-même un peu gênée de la tournure que ça a pris. C’est quelqu’un qui n’a peut-être pas une vie très simple.
Ce nouvel épisode relance le débat sur l’attitude des supporters à Aimé-Giral. Certains y voient un acharnement injustifié contre le public de l’USAP, rappelant que ce même stade a récemment ovationné des joueurs adverses comme Baptiste Couilloud ou Baptiste Serin.
D’autres estiment que l’animosité envers Matthieu Jalibert vient d’un incident en 2022, où l’ouvreur aurait insulté un supporter perpignanais.
François Rivière a aussi dénoncé ce qu’il perçoit comme un traitement disproportionné envers son club. Extrait :
Ça peut être parfois un peu mon sentiment, je ne vous le cache pas. Oui, il y a eu un geste malheureux, un geste même inacceptable. De là, à en faire des tonnes aujourd’hui sur les journaux nationaux, je trouve que oui, on s’en prend un peu vite à l’USAP, à Perpignan, et je trouve que c’est un peu dommage
Ce type de polémique n’est pas propre à Perpignan. Dimanche soir, lors du match entre Bayonne et Clermont, Benjamin Urdapilleta a été sifflé durant toute la rencontre par le public basque.
Une dérive qui inquiète de plus en plus les instances du rugby, soucieuses de préserver l’esprit de respect et de convivialité qui fait l’identité de ce sport.