Le talonneur du Stade-Toulousain, Julien Marchand s’est longuement confié dans les colonnes du journal L’équipe.
Ce-dernier est notamment revenu sur ses nombreuses blessures qui ont eu tendance à freiner sa carrière, ces derniers temps.
Il raconte d’ailleurs une grosse frayeur survenue en 2019.
Il se rappelle avoir contracté un staphylocoque doré à l’hôpital, après son opération.
A lire ci-dessous :
“Elles m’ont souvent freiné. Ça a commencé par une rupture des ligaments croisés du genou gauche, en février 2019. Une semaine après l’opération, j’ai chopé un staphylocoque doré à l’hôpital qui a provoqué une septicémie. J’ai eu énormément de fièvre à cause de l’infection du sang. Ils m’ont alors redescendu au bloc à trois reprises pour me nettoyer le genou.
Je suis resté deux semaines à l’hosto bourré de médocs, en étant obligé de laisser ma jambe raide. Depuis, j’ai souvent eu quelque chose qui cloche à ce genou, notamment au niveau des cartilages. C’est pour ça qu’à mon retour de la dernière Coupe du monde, j’ai profité d’une blessure à l’ischio-jambier pour me le refaire nettoyer.”
Dans la foulée, Julien Marchand explique ne pas avoir été épargné par les petites blessures. Extrait:
“Derrière, j’ai encore eu des petits soucis comme une entorse ou un arrachement osseux au niveau du pied avant la finale de la Coupe des champions face au Leinster (victoire 22-31), en mai dernier. Des blessures pas très longues mais chiantes parce que tu loupes des matches importants.
À une époque, je trouvais que je boitais un peu. Là, ça va mieux, même si, à presque 30 ans, on commence à être un peu rouillé (sourire) et à ajouter une ou deux routines à son échauffement. Depuis le début de la saison, au moins, je ne souffre plus de mon genou. Et s’entraîner sans douleur, en prenant enfin du plaisir, c’est vraiment top.”