L’entraîneur adjoint du XV de France, Patrice Arlettaz s’est confié via Midi Olympique.
Dans un premier temps, ce-dernier explique l’absence de Grégory Alldritt à l’entraînement. Extrait:
Il a ressenti une petite gêne à l’échauffement, en haut de l’aine. On va voir ce soir (mardi soir, N.D.L.R.). Normalement, il est prévu qu’il s’entraîne demain. Ça va, pas de révolution pour l’instant.
Il refuse de qualifier ce match contre l’Irlande de finale. Extrait:
La finale, ça voudrait dire qu’il n’y a pas de match derrière, donc le terme est mal choisi. C’est un match important. C’est un match à fort enjeu. Les Irlandais sont les tenants du titre, ont fait le grand chelem en 2023… Nous sommes en capacité de remporter cette compétition mais ceci passe par une victoire à Dublin. Ce sera difficile mais on veut relever ce défi.
Il est conscient que son équipe va être visée sous les ballons hauts. Extrait:
On le travaille beaucoup mais on a une marge de progression encore très importante là-dessus. Il y a une prise de conscience de la part de tous les joueurs : c’était un secteur important par le passé et il l’est encore plus avec l’interdiction des escortes et les luttes en contre. On sait que les Irlandais sont très performants là-dessus, notamment les ailiers Mack Hansen et James Lowe. Notre troisième rideau devra être bon sous les ballons hauts, samedi.
Il l’affirme : le staff a entièrement confiance en Romain Ntamack. Extrait:
Si on l’aligne samedi, et aujourd’hui ce n’est pas encore décidé, c’est qu’on est totalement confiants. Romain, tout le monde le connaît, il a l’habitude de ses grandes échéances et il travaille avec nous en continuité depuis cinq semaines. Il est plutôt bien, plutôt en forme, plutôt en phase. Il a totalement absorbé notre organisation offensive ou défensive. On n’a pas de doute à son sujet.
Il évoque le probable banc avec 7 avants pour seulement un arrière. Extrait:
Ça a porté ses fruits en Italie, effectivement. On a vu que cette entrée majeure, ça nous a amené deux ou trois essais dans les cinq minutes qui ont suivi, sur une espèce de dynamisme collectif. Ça sera un autre match en Irlande, bien évidemment. Il faut donc peser le risque et l’avantage.
Il revient ensuite sur la mise à l’écart de Damian Penaud contre l’Italie. Extrait:
Il y a eu des discussions, des explications : on ne l’a pas fait comme ça. Ce sont des joueurs qui sont suffisamment intelligents, qui connaissent le sport de haut niveau et le principe de l’équipe de France. Il n’y a pas de problème là-dessus.
Il parle ensuite de la paire de centre Moefana – Barassi. Extrait:
Moi, je ne pense pas qu’il y ait quelque chose qui ne matche pas entre eux. En revanche, ce qu’il leur faut, c’est de l’expérience à deux. C’est une jeune paire de centres. Et c’est très difficile, à l’heure actuelle, de jouer au milieu du terrain. C’est très, très difficile : entre les appels, les appels dans le dos, la vitesse à laquelle ça va, je ne vais pas vous l’apprendre, mais c’est la vérité. Donc, il y a des automatismes à acquérir. Yoram et Pierre-Louis, contre l’Italie, c’était le troisième match qu’ils jouaient ensemble de leur vie. Ils ont pourtant un immense potentiel, tous les deux.
Pour conclure, Patrick Arlettaz parle de la visite de Thierry Henry à Marcoussis, dimanche. Extrait:
C’est un personnage qui parle à plusieurs générations, de la mienne à celle de Louis Bielle-Biarrey. C’est dire si l’écart est grand. (rires) C’était très sympa. Il nous a parlé un peu de sa vie, de son expérience, de son parcours : tout ça a parlé à nos joueurs. Il l’a fait sans pudeur, en se lâchant pleinement et on a senti cette sincérité-là. C’est ce qu’on recherche quand on demande à des personnes inspirantes de venir témoigner auprès du groupe.