A trois jours du choc contre l’Irlande, le troisième ligne centre du XV de France, Grégory Alldritt s’est présenté en conférence de presse.
Interrogé via Midi Olympique, le joueur Rochelais a évoqué cette équipe Irlandaise.
Il se méfie énormément de cette équipe. Extrait:
À domicile, c’est une équipe très costaude : des fois, elle est un peu moins flamboyante mais au final, ça gagne toujours… Les Irlandais, ils sont consistants de la première à la quatre-vingtième. Ils jouent beaucoup et sur le terrain, c’est souvent fatigant de tenir leur rythme : ils savent exploiter la moindre baisse de concentration, le moindre relâchement et derrière, on le paie cash.
Il espère que les Bleus pourront cette fois-ci remporter le Tournoi. Extrait:
Ces cinq dernières années, on a fini cinq fois seconds dans le Tournoi. Si on peut éviter de finir six fois à cette place… C’est ça qui nous motive, surtout. Et c’est à nous de gagner ce standard et mettre notre niveau là-haut pour enfin gagner le Tournoi des 6 Nations. En ce sens, ce match sera donc un tournant. En équipe de France, on a souvent une vision à long terme mais je ne vous le cache pas, cette semaine, j’étais focus sur ce seul match et pas sur les trois prochaines années.
Il refuse de se focaliser uniquement sur l’ouvreur Irlandais Sam Prendergast. Extrait:
On a analysé leurs faiblesses mais ce serait une grosse erreur de se focaliser sur un seul joueur. Samedi, on veut être propre dans tous nos lancements. […] Entre Bundee Aki (le trois-quart centre) et Sam Prendergast, le choix est facile mais leur ouvreur sera nécessairement présent dans le combat ce week-end et surtout, très bien entouré par ses troisième ligne et ses centres.
Grégory Alldritt explique ensuite comment il a retrouvé son meilleur niveau de jeu. Extrait:
Je travaille dur physiquement et je prends du plaisir sur le terrain, que ce soit en club ou dans le Tournoi. J’étais conscient de mon niveau mais je n’étais pas forcément inquiet car je savais par quoi ça (le retour en forme, N.D.L.R.) passerait : la seule chose sur laquelle on peut influer, c’est le travail. Et j’ai beaucoup travaillé.
Il ne cache pas que le fait de ne pas avoir été convoqué pour le match contre l’Argentine, lors de la Tournée d’automne, l’a énormément piqué. Extrait:
Bien sûr. Chaque sélection est quelque chose d’important, pour moi. Le fait de pas avoir été sur la feuille de match ce soir-là, ça m’a fait mal mais c’était totalement justifié. […] Des turnovers, il y en a aussi eu pendant le premier mandat de Fabien Galthié. Ce n’est pas nouveau et c’est bien de challenger les joueurs. Ça ne veut pas dire qu’ils sortent du dispositif. Quand c’est fait avec bienveillance et que les choses sont expliquées, ça ne peut être que positif. J’ai abordé ce Tournoi avec, à l’esprit, l’idée de rendre les choix du staff le plus difficile possible.
Pour conclure, il dit le plus grand bien de Thomas Ramos. Extrait:
Je repense à ce qu’avait un jour dit à La Rochelle Ramiro Herrera (pilier) à Jeremy Sinzelle (trois-quart centre) : “toi tu es l’architecte et moi, le maçon”. C’est un peu ça, entre nous et Thomas. Avoir sur le terrain quelqu’un qui te parle et te guide, c’est important.