Les polémiques arbitrales sont toujours très nombreuses dans le rugby Français.
Il faut dire que les règles du rugby sont toujours très pointilleuses et délicates.
Alors forcément, les polémiques persistent et existent quasiment tous les week-ends, en Top 14.
Ce mercredi, le journal L’équipe nous informe que la Ligue Nationale de Rugby pourrait mettre en place un nouveau dispositif permettant aux supporters présents dans les stades de comprendre davantage les décisions des arbitres de champ.
Le responsable des arbitres internationaux, Joël Jutge s’est confié sur ce dispositif. Extrait:
« Quand l’arbitre a une décision concernant le jeu déloyal ou un essai, le micro est ouvert pour communiquer dans le stade via les haut-parleurs. On privilégie la transparence. »
Il ne comprend d’ailleurs pas pourquoi ce dispositif n’a pas été mis en place plus tôt dans le rugby. Extrait:
« Vu de l’extérieur, l’utilisation du micro par les arbitres de football semble quelque chose d’intéressant, mais j’ignore les raisons rationnelles pour lesquelles ça n’a pas été encore fait, et je ne me permettrais pas de dire que ça doit être fait.
En rugby, on n’accepte pas qu’un joueur vienne se planter devant un arbitre pour contester ses décisions. C’est même inconcevable, alors qu’en football, on entend des joueurs vociférer et, visiblement, ça ne pose pas de problème. En rugby, l’utilisation du micro a une vertu très importante, celle de montrer la qualité et l’authenticité des rapports qu’il (l’arbitre) a, durant un match, avec les joueurs en général et les capitaines en particulier. »
Le patron des arbitres Français, Romain Poite apporte des précisions. Extrait:
« Il n’y aura pas une ouverture sur toute la durée du match, mais sur les appels vidéos, c’est quelque chose qui est aujourd’hui à l’étude. »
Franck Maciello approuve ce dispositif. Extrait:
« Ce fut un progrès notable qui a obligé les arbitres à faire preuve de pédagogie pour faire comprendre leurs décisions aux spectateurs et aussi aux joueurs, qui eut en charge l’arbitrage français entre 2019 et 2022. On se rend bien compte que cela clarifie des situations qui, sans cela, auraient pu rester confuses. »