Alors que l’équipe de France de rugby se prépare à un choc crucial contre l’Irlande, samedi 8 mars, pour la 4e journée du Tournoi des 6 Nations, une question se pose : comment les joueurs occupent-ils leur temps libre entre deux séances d’entraînement intenses ? Peato Mauvaka a levé le voile sur leur quotidien à Marcoussis.
Pendant toute la durée du Tournoi des 6 Nations, les internationaux français passent l’essentiel de leur temps au Centre National du Rugby, situé dans l’Essonne. Entre la fin janvier et la mi-mars, ils vivent en immersion, avec seulement quelques jours de repos leur permettant de retrouver brièvement leur famille.
Mais si les journées sont rythmées par les entraînements, les séances de musculation et les analyses vidéo, les Bleus bénéficient aussi de plages de récupération qui, selon certains cadres, peuvent parfois sembler longues. Chacun trouve alors son propre moyen d’occuper ces moments de calme.
Ce mercredi 5 mars, à trois jours du déplacement à Dublin, le talonneur Peato Mauvaka s’est confié via La Dépêche sur ces instants de détente.
“On a la chance d’avoir le soleil cette semaine. C’est un luxe. Depuis le début du tournoi, on se les caille ici. Là, il fait grand soleil, ça fait du bien. Pour vous donner une idée, là, je suis allongé dehors, sur le lit d’un coéquipier.”
Mais comment les joueurs occupent-ils ces temps morts ? Plusieurs écoles coexistent, explique Mauvaka.
“Il y a un peu de tout. Il y a des joueurs qui partent se balader sur Paris. Il y en a qui vont jouer au golf sur un terrain qui n’est pas loin.”
Lui, en revanche, préfère rester au calme, au cœur du camp de base des Bleus.
“Moi, je reste assez tranquille. Personnellement, je n’aime pas jouer à la play, mais j’aime bien regarder les autres jouer à la play (rires). Après, on est souvent ensemble avec Uini (Atonio), Yoram (Moefana), Romain Tao (Taofifenua). On a besoin de rien, on reste ensemble, on rigole. Et voilà.”
Un moyen simple mais efficace pour évacuer la pression avant un match capital face à l’Irlande, où la marge d’erreur sera inexistante pour les Bleus.