Le pilier droit international Français Rabah Slimani ne jouera pas le match des Bleus contre l’Irlande, ce samedi après-midi à Dublin.
Celui qui évolue actuellement du côté du Leinster s’est confié via Le Parisien.
Ce-dernier se rappelle avoir connu l’équipe de France quand elle était incapable de rivaliser avec l’Irlande. Extrait:
« J’ai connu les années compliquées de l’équipe de France. À cette époque-là, il était parfois dur de rivaliser avec l’Irlande. Mais je pense qu’aujourd’hui, ils ont conscience que la France a évolué, que son jeu a changé, qu’elle est devenue l’une des meilleures équipes du monde. Aujourd’hui, l’équipe de France est un peu plus crainte en Irlande. Oui, la rivalité augmente. »
Selon lui, les Irlandais ne méfient beaucoup des Français. Extrait:
« Pour les Irlandais, la France est un vainqueur potentiel du Tournoi, un des plus gros adversaires des Six Nations. Même si on connaît la rivalité entre Irlandais et Anglais, pour eux, le match contre l’équipe de France, c’est leur gros match. C’est une finale avant l’heure.
Ici, ils reconnaissent le talent du rugby français. Quand on m’a recruté, pour eux, j’étais une référence à la mêlée. On m’accueille comme si j’étais un petit jeune, le petit Frenchie de l’équipe, même si je suis l’un des plus vieux. C’est incroyable l’accueil que j’ai eu ! À chaque fois que je suis revenu de rassemblement avec le XV de France, j’ai droit à des cris, des applaudissements…
Quand je suis revenu préparer le Tournoi 2025, par rapport à la dernière fois où j’étais venu, en 2019 pour la Coupe du monde, bien sûr qu’il y a eu beaucoup de changements. Le jeu français n’est plus le même. Il est un peu plus moderne. Il y a énormément de talents dans cette équipe, c’est plaisant à voir à l’entraînement et en matchs. »
Il l’affirme : il manque des titres à l’équipe de France, par rapport à l’Irlande. Extrait:
« Mais ce qui manque à la France, c’est de gagner un autre Tournoi, là où l’Irlande réussit à gagner des titres au niveau européen. »
Pour conclure, Rabah Slimani explique le professionnalisme du rugby Irlandais. Extrait:
« Ce qui fait leur force, c’est qu’ils sont focalisés sur eux-mêmes, pas sur l’adversaire. J’ai découvert des joueurs très studieux, raconte le pilier français. Les jours de matchs, je les vois tous avec leur cahier ou leur iPad, à 1h30 – 2 heures du coup d’envoi, à regarder les stratégies, à discuter entre eux.
Ce sont des choses qu’on ne fait pas trop en France, on préfère être focalisés sur le terrain. C’est une petite différence avec nous. Je ne dis pas qu’une est meilleure que l’autre. Mais en tout cas, eux, ça leur réussit. »