Le sélectionneur du XV de France, Fabien Galthié s’est confié via Midi Olympique.
Ce-dernier est revenu sur le début de match de ses joueurs. Extrait:
Les raisons qui nous ont amenées à cette situation, à beaucoup défendre, nous incombent. Nous aurions pu mieux gérer le début de match et mettre plus de pression par de l’alternance main-pied.
Nous ne l’avons pas fait, on a été pénalisé et puni. Les duels en l’air ont aussi été en leur faveur en début de match. Mais j’ai eu le sentiment, même sans jouer juste, d’une force collective et notamment en défense.
C’est un équilibre. Nous avons bien préparé ce match : les phases de conquêtes, la discipline, le coaching… La défense nourrit l’attaque et inversement. Pour gagner ici, il fallait que l’on soit très bon dans la préparation, très juste dans le choix des hommes et dans la stratégie. Tout ça dans un contexte qu’on n’attendait pas aussi difficile, ni aussi hostile. Avec un sentiment de chaos par moments. On ne nous donne rien. Si on veut gagner, il faut se servir. C’est ce qu’ont fait les joueurs.
On tient quelque chose là ! Oui, vraiment. Ce n’est pas encore abouti mais bout ça fait 26 essais (depuis le début du Tournoi des 6 Nations) marqués, sans compter ceux qui sont restés dans la soute. Pour le moment, les défenses, ont du mal à nous contrôler.
Il remercie certains joueurs notamment Grégory Alldritt et Anthony Jelonch. Extrait:
Je voudrais féliciter Grégory qui a été capitaine après Antoine et qui a été solide, je voudrais féliciter Anthony (Jelonch) aussi, qui a également pris le capitanat. Je félicite les joueurs et les remercie pour la confiance qu’on leur a donnée et qu’ils nous ont rendue. Je félicite le staff.
Dans ces moments, il faut se faire plaisir. J’insiste, mais je voudrais vraiment féliciter notre équipe, notre grande équipe qui a été fantastique dans des conditions incroyablement difficiles. On ne nous a rien donnés, on a tout gagné.
Il évoque le discours tenu à la mi-temps. Extrait:
Certaines choses doivent rester dans le vestiaire. Mais il y a eu un mélange de force collective et de bonnes vibrations. Il y a eu aussi de la force, de l’ambition de la détermination et de la colère. Une grande colère.
Dans la foulée, il affirme que le scénario n’a pas été l’idéal avec les blessures de Dupont et Barassi alors que les Bleus avaient un banc avec seulement un trois-quarts. Extrait:
Le scénario idéal, ce n’était pas celui-là. Mais comme nous nous entraînons à tous les scénarios, les joueurs nous ont rendu au centuple la confiance que nous leur avions accordée. Quand Oscar Jegou passe au centre, quand tu coaches cinq avants, que Barassi doit sortir et que l’équipe ne sort pas de sa feuille de route, qu’elle ne tremble pas, qu’elle tient sa stratégie…
Et puis, je suis content pour Max (Lucu). Il a eu un Tournoi difficile l’an dernier. Nous ne lui avons pas fait de cadeau. Et il a fait un match énorme aujourd’hui dans un contexte extrêmement hostile.