L’ailier international Français Louis Bielle-Biarrey a encore impressionné contre l’Irlande, samedi après-midi à Dublin.
Interrogé via Midi Olympique, il a dans un premier temps analysé la victoire des siens. Extrait:
Déjà, on voulait gagner ici. Peut-être pas en inscrivant 40 points, mais bon. On voulait surtout se retrouver défensivement après deux matchs plutôt compliqués sur ce plan. On a répondu présent, notamment en premier mi-temps. Après, on n’avait pas trop de doutes sur le plan offensif. On a réussi à bien le mettre en place, à marquer sur contre, notamment, et c’est ce qui était notre force, je pense, sur ce match. On est très contents du résultat et très contents de l’état d’esprit. Surtout en défense, parce que cela fait du bien. En revanche, on prend 27 points. Je pense qu’à la fin du match, on s’est un peu relâchés. Et puis, il y a ce carton jaune. C’est toujours compliqué à gérer. Mais on est très contents d’avoir pu sortir ce match ici, face à cette équipe.
Il est ensuite revenu sur la blessure d’Antoine Dupont. Extrait:
Je n’ai pas revu l’action. Ce que je peux vous dire, c’est qu’évidemment, on était tous tristes de perdre Antoine. Mais je connais très bien Max car je joue avec lui à l’UBB et je sais que c’est un joueur exceptionnel. Je n’avais pas trop de doutes par rapport à son entrée en jeu. Mais c’est vrai qu’on était tristes pour Antoine. Mais on a dû passer au-dessus pendant le match parce qu’on ne va pas s’apitoyer sur notre sort non plus. Je pense qu’on a réussi à être bons sans Antoine et toute l’équipe a une pensée pour lui.
Selon lui, les Irlandais ont commencé à flancher lors du deuxième carton jaune. Extrait:
À leur deuxième carton jaune, car derrière ils prennent cet essai qui leur fait mal. Et après, on a réussi à être solidaires et à enfoncer le coup. L’autre tournant, c’est aussi peut-être la première mi-temps où ils ont beaucoup insisté mais sans réussir à marquer. Peut-être que c’est ça qui a fait pencher la balance dans notre faveur.
Il avoue que les Bleus ont souffert lors des vingt premières minutes mais n’ont jamais lâché. Extrait:
C’est ça. On n’a pas trop réussi à sortir de notre camp, et eux ont été très bons sur ce secteur. Je pense qu’ils ont été un peu gourmands à vouloir marquer sur touche, puis jouer la pénalité vite à la main… Je suis très heureux de l’état d’esprit qu’on a eu en défense dans ces moments-là, parce qu’ils sont costauds et généralement, ça leur réussit.
Selon lui, cette victoire est un véritable match référence pour les Bleus. Extrait:
C’est vrai que cela faisait un petit bout de temps qu’on n’avait pas eu une performance aussi complète. Depuis la Coupe du Monde, il y a eu ce match face aux All Blacks qui était vraiment super mais il y avait plein de choses à revoir. Et là, vraiment, on s’est bien trouvés, que ce soit offensivement, défensivement, dans l’état d’esprit. Donc, c’est vrai que je pense que ce match, ça va être un de nos matchs de référence sur lesquels on va pouvoir travailler par la suite.
Il n’a pas manqué d’encenser son coéquipier de l’UBB : Maxime Lucu. Extrait:
Max, il a un jeu au pied énorme. Et là, il était encore très bon, notamment sur les sorties de camp. Il nous a fait beaucoup de bien. Avec ces grandes touches comme ça, on gagne 30, 45 mètres et sans effort. Ça, c’était vraiment bien. Ça faisait partie de notre stratégie aussi. Ça fait partie de ses qualités. Donc, on était très contents.
Désormais, il se concentre sur la réception de l’Ecosse. Extrait:
C’est sûr que si on fait tout ça pour perdre la semaine prochaine, cela ne sert à rien. Donc, on avait qualifié ce match en interne de demi-finale. Maintenant, on a cette dernière marche qui est l’Écosse. Il faudra les battre. À l’image du match qu’ils sont en train de faire, on sait que ça va être dur, très dur même. Il faut préparer ce match avec beaucoup de sérieux pour espérer remporter le titre.
C’est vrai que devant, on a été particulièrement dominants notamment sur les phases de contact. Je pense que petit à petit, on a commencé à imposer notre puissance. Donc, c’est vrai qu’ils ont fait encore un boulot énorme. De toute façon, pour qu’on puisse se régaler derrière, il faut qu’ils fassent le boulot. Ils l’ont fait une fois de plus aujourd’hui.